Nationalité : France
Né(e) à : Belmontet (Lot) , le 25/08/1919
Mort(e) à : Paris , le 25/07/2007
Né(e) à : Belmontet (Lot) , le 25/08/1919
Mort(e) à : Paris , le 25/07/2007
Biographie :
Robert Pagès (25 août 1919 à Belmontet (Lot) - 25 juillet 2007 à Paris1) est un psychologue français qui a été l'élève de Georges Canguilhem. Résistant et homme de gauche, il a enseigné au CNRS et est devenu un maître de la psychologie sociale. Il a créé le laboratoire de Psychologie Sociale.
Il a marqué de son empreinte sa spécialité, la psychologie sociale, qu'il situait au carrefour des sciences biologiques, psychologiques et sociologiques. Il doit être considéré également comme l'un des pionniers des sciences de l'information et de la communication, dont il soulignait les liens avec l'ensemble des sciences humaines. Dans le monde de l'information-documentation, son nom restera principalement attaché à la conception du CODOC, ou code documentaire.
Site consacré à Robert Pagès : http://www.robert-pages.com/
+ Voir plusRobert Pagès (25 août 1919 à Belmontet (Lot) - 25 juillet 2007 à Paris1) est un psychologue français qui a été l'élève de Georges Canguilhem. Résistant et homme de gauche, il a enseigné au CNRS et est devenu un maître de la psychologie sociale. Il a créé le laboratoire de Psychologie Sociale.
Il a marqué de son empreinte sa spécialité, la psychologie sociale, qu'il situait au carrefour des sciences biologiques, psychologiques et sociologiques. Il doit être considéré également comme l'un des pionniers des sciences de l'information et de la communication, dont il soulignait les liens avec l'ensemble des sciences humaines. Dans le monde de l'information-documentation, son nom restera principalement attaché à la conception du CODOC, ou code documentaire.
Site consacré à Robert Pagès : http://www.robert-pages.com/
Source : Wikipédia
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Citations et extraits (7)
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La documentation est à la culture ce que la machine est à l’industrie.
Victor Hugo
Car le mot, qu’on le sache, est un être vivant.
La main du songeur vibre et tremble en l’écrivant ;
La plume, qui d’une aile allongeait l’envergure,
Frémit sur le papier quand sort cette figure,
Le mot, le terme, type on ne sait d’où venu,
Face de l’invisible, aspect de l’inconnu ;
Créé, par qui ? forgé, par qui ? jailli de l’ombre ;
Montant et descendant dans notre tête sombre,
Trouvant toujours le sens comme l’eau le niveau ;
Formule des lueurs flottantes du cerveau.
781 - [p. 61]
Car le mot, qu’on le sache, est un être vivant.
La main du songeur vibre et tremble en l’écrivant ;
La plume, qui d’une aile allongeait l’envergure,
Frémit sur le papier quand sort cette figure,
Le mot, le terme, type on ne sait d’où venu,
Face de l’invisible, aspect de l’inconnu ;
Créé, par qui ? forgé, par qui ? jailli de l’ombre ;
Montant et descendant dans notre tête sombre,
Trouvant toujours le sens comme l’eau le niveau ;
Formule des lueurs flottantes du cerveau.
781 - [p. 61]
L'attention dans la méditation accepte tout. Mais aussi bien elle rejette tout et refuse de s'attarder sur les événements qu'elle rencontre. Elle sait qu'ils ne constituent qu'une partie infime de la réalité, une ride effleurant l'océan aux profondeurs duquel elle a partie liée bien plutôt qu'avec sa surface. Aussi se borne t'elle à enregistrer sans les écouter les messages qui apparaissent et qui disparaissent, plus ou moins nettement formulés tout au long de cette pensée méditative.
Tout concept, et tout mot qui lui est assigné, impliquent qu'on souscrive à la notion d'ensemble. On ne peut appeler "cela" un chat qu'en le niant en quelque sorte - puisqu'on néantise ce qui rendait "cela" distinct de tous les autres chats ! Dans la mesure où "cela" est un chat, cela cesse d'être soi-même pour n'être plus que partie d'un ensemble, d'une sorte d'indivision qui transcende son individualité originelle.
Aucun esprit n'est manifeste s'il n'est incarné de quelque manière, de même, il ne saurait être question de matière sans un esprit qui la conçoive.
(...) la méditation ne vise à rien d'autre qu'à la stabilité de la vigilance. Nous ne tirons aucune conclusion de ce qu'il se passe - de telles considérations ne pourraient prendre consistance que par référence au passé ( donc à l'ego) ; à tout le matériel mémorisé, stratifié et structuré précisément charpente l'ego.
Le sujet devient conscient de la réalité quand son être est intercepté par une chose (res en latin) et l'une des premières "choses" en réalité à imposer sa forme à la connaissance est le corps du sujet lui-même : de même qu'on se pince pour s'assurer qu'on ne rêve pas.
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