Allongé sur le dos, il contemplait le ciel, absorbé dans ce vide, dans cette perfection. Il n’apercevait pas un nuage, pas même le plus petit flocon blanc, immobile, solitaire et brillant, au-dessus de lui, dans l’immensité. À un certain moment, vers le milieu de l’après-midi, il vit un busard s’élever en spirale, comme une tache noire dans son champ visuel. Il le suivit des yeux quelque temps, puis, lassé, tourna la tête. Quand il essaya de le revoir, il s’était perdu dans l’étendue vibrante de la lumière.
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