Un sourire ne peut s’acheter, ni se prêter, ni se voler ; car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où elle se donne. Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous accorde pas le sourire que vous méritez, soyez généreux, accordez-lui le vôtre. Car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
Il n'y a pas de témoin plus redoutable, pas d'accusateur plus implacable, que la conscience qui sommeille en chaque homme.
Polybius
Tout ce à quoi tu ne peux renoncer quand tu n'en as plus l'utilité, finit par te posséder. Et dans cette époque de matérialisme hystérique, nombreux sont ceux qui sont possédés par leurs possessions.
(Mildred Lisette Norman )
Des plus profonds désirs, naissent souvent les haines les plus mortelles. (Socrate)
Pour ceux qui croient, aucune preuve n'est nécessaire. Pour ceux qui ne croient pas, aucune preuve n'est possible.
Stuart Chase
Vivre, voilà le mot de la journée. Vivre et non pas exister. Si je n’aime pas je ne fais qu’exister ; car je vis dans la mesure où j’aime vraiment.
Il est facile de porter des jugements. De croire, avec la meilleure volonté du monde, posséder les éléments pour parler sans préjudices. Mais il est toujours trop tôt pour juger l’autre. D’ailleurs, qui nous en donne le droit ?
Nos erreurs se ressemblent. Qui va me certifier que je ne commettrai pas les mêmes un jour, ou que les miennes ne seront pas plus grandes que les siennes ?
« Ne jugez pas, pour n’être pas jugés ; car du jugement dont vous jugez, on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on usera pour vous… » Ce que l’on dit des autres devant moi, on le dit de moi avec les autres. Avoir assez de sagesse pour ne jamais juger les personnes ! Avoir assez de respect de l’autre pour ne jamais attaquer ses opinions ! J’admire ceux qui se comportent ainsi.
On a tous entendu des définitions de l’amour. Mais l’amour entrevu théoriquement et celui qui est perçu à partir d’une expérience vécue, ne sont pas situés au même niveau. Ainsi, il n’est pas nécessaire au médecin d’avoir un cancer pour en expliquer la formation et le développement, puis prescrire une médication. Mais sa vision ne se situe pas au même niveau que celle du patient. Il l’a dans sa chair, lui.
Ne pas avoir peur. Tout est là. Personne ne connaît sa force de résistance. Elle est là, réelle, quasi inexploitée. Mais envers la crainte qui me paralyse fréquemment, quoi faire de ce monstre ? Je sais, pourtant, que la réalité n’est jamais aussi sombre que je le redoutais et que demain sera plus beau si je le veux...
Le malheur c’est que mes opinions reposent fréquemment sur des « on dit … », « on raconte que… », deux expressions qui me façonnent une mentalité d’esclave. Qui paralysent mon esprit et l’encombrent de préjugés. Tant que l’homme prêtera l’oreille à « tous vents » il ne pourra rayonner l’unité et la paix.