Alors, qu'est-ce que c'est qu'une écriture de qualité ? Eh bien, ce que ça a toujours été : savoir mettre la tête dans l'obscur, savoir sauté dans le vide, savoir que la littérature, fondamentalement, est un métier dangereux. Courir au bord du précipice : d'un côté l'abîme sans fond et, de l'autre, les visages que l'on aime, les visages souriants que l'on aime, et les livres et les amis et les repas. Et accepter cette évidence, même si parfois elle pèse sur nous plus lourd que la dalle qui recouvre les restes de tous les écrivains morts. La littérature, comme dirait une folkloriste andalouse, c'est un danger.