Il y a quelque part un homme…
À Octovio Paz
Extrait 1
Il y a quelque part un homme
qui transpire la pensée
Sur sa peau se dessinent
les contours humides d’une peau plus fine,
le sillage d’une navigation sans navire.
Lorsque cet homme pense lumière, il illumine,
lorsqu’il pense mort, il devient lisse,
lorsqu’il se souvient de quelqu’un, il lui emprunte ses traits,
lorsqu’il tombe en lui-même, il s’obscurcit comme un puits.
…
//Traduction de l’espagnol par Fernand Verhesen