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Critiques de Rodolphe Fontaine (21)
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Il n'est point de secrets...

Je découvre par ce livre l’auteur dont ce n’est pas le premier livre. Et je peux vous assurer que je l’ai dévoré en une journée sans même m’en rendre compte.

Avec ses petits airs d’Agatha Christie (quelques références se cachent dans le texte), ce huis-clos nous emporte dans une petite auberge à quelques kilomètres de Rouen. C’est un premier mort qui va amener Marius à enquêter en catimini (mais pas trop) avant que les morts ne tombent comme des mouches.

Tout le monde peut être coupable, tout le monde est suspect et tout le monde a des raisons pour tuer… Mais qui pouvait bien en vouloir à ce pauvre Allemand ? Est-ce le même coupable qui continue sa triste mission et tue le cuisinier ? Aidé d'Hyppolite, un apprenti écrivain, notre enquêteur va tenter de démêler le vrai du faux entre deux mets raffinés (car j’ai eu faim en lisant ce livre).

Ce polar est un vrai roman d’intrigues construit comme un Agatha Christie, très méticuleux. Il n’est pas possible de découvrir la fin avant que l’auteur ne le décide. Rodolphe Fontaine n’est pas avare en humour et références en tous genres. Un vrai petit bijou.

Un autre point à noter est l’esthétisme sobre de la couverture et du titre. J’ai tout de suite été fascinée, je me voyais bien poser mes valises dans cette auberge (avec un doberman peut être pour assurer ma sécurité).

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Nostalgie, quand tu nous tues

Un livre très bien écrit dans lequel on entre dès les premières pages ! Bravo !
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Nostalgie, quand tu nous tues

Un livre mêlant intrigue passionnante, des personnages attachants, digne des plus grands maîtres du genre. Tantôt mélancolique, tantôt aventureux. D'un auteur à la portée de tous autant humainement que dans son écriture.
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Nostalgie, quand tu nous tues

L'action se passe en Normandie, et cette localisation m'a suffi pour me donner envie de découvrir ce livre. L'auteur décrit avec justesse ma région et les gens qui y vivent, sans enjoliver ou noircir la réalité. Il faut de tout pour faire un monde, et la Normandie des villes ne ressemble pas à la Normandie des champs, celle de ses petits villages où tout le monde se connaît et où les vaches sont plus nombreuses parfois, que les habitants. Je referme ma parenthèse normande.

Le mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce livre est "originalité". Là, subitement, vous vous reculez et vous dites : "mais que signifie ce mot appliqué à un livre ? Il ne veut rien dire ! " Il faut juste l'expliquer.

L'originalité se trouve dans le style, dans la manière très particulière dont le texte respire. Le texte revient souvent à la ligne et impose ainsi, par sa manière de dire, une autre manière de lire, entre phrases longues et phrases courtes, sans jamais maltraiter la grammaire. Bref, un soin de la diction peu fréquent dans les romans policiers.

Mais est-ce réellement un roman policier ? Nous avons certes des meurtres, une enquête, des suspects, un mobile, un rapport d'autopsie (indispensable !) pourtant le policier ne prend jamais le pas sur le roman. Nostalgie quand tu nous tues est avant tout l'histoire d'une amitié entre deux héros, Marius et Hippolyte, aussi différents et attachants l'un que l'autre.

Marius est policier, Hippolyte est écrivain (je le considère comme tel même si, au début de l'intrigue, il n'a pas encore été publié), ils ont chacun une blessure, connue de l'autre, mais dissimulée aux plus grands nombres. A quoi bon se confier à ceux qui ne vous sont rien, ou pas grand chose ?

A leur solide amitié s'oppose ce besoin de retrouver d'anciens camarades de lycée (j'ai immédiatement pensé à un site bien connu). J'ai la faiblesse de penser que, mis à part quelques cas très précis, retrouver ses "camarades" de l'époque n'est pas fortement intéressant, puisque l'on garde contact avec les personnes auxquelles on tient réellement. J'en ai des preuves autour de moi, et je suis contente que l'auteur illustre les désillusions qui suivent ses retrouvailles forcées. On se rend compte, le plus souvent, que l'on n'a pas grand chose à se dire, on se rend compte qu'on a idéalisé la personne ou, pire, que l'on s'est trompé sur elle. On peut se dire aussi que l'on ne se souvient strictement pas de cette personne et que l'on n'a pas envie de la revoir. Mais là, virtuellement, quel est le danger "d'accepter" cette amitié ?

Et bien, il est très grand, pour les anciens condisciples de Marius et d'Antoine qui tombent, les uns après les autres, et Antoine, le premier mort, semble être le dénominateur commun. Même sa psy devient à son tour victime (de lui ?) alors que la thérapie paraît être un échec. Où est le mobile ? Dans le passé ? Dans le présent ? Ou dans un passé trop présent ?

J'espère retrouver Marius et Hippolyte dans une autre enquête.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Il n'est point de secrets...

Un whodunit qui m’a fait passer un très agréable moment.



L’auberge de la Houssaie, à quelques kilomètres de Rouen. Un lieu paisible, en zone blanche, avec un grand jardin. Et un meurtre.



L’affaire a été étouffée ; la propriétaire des lieux est une vieille femme riche et très influente. Au point de réussir à faire envoyer sur place un vrai policier, Marius Korda, pour une enquête officieuse, en immersion.



9 suspects, qui ne seront bientôt plus que 8.



Un whodunit dans la tradition d’Agatha Christie (il y a d’ailleurs plusieurs allusions dans le roman) donc aucun détail sanglant.



J’ai bien aimé la façon de présenter, d’expliquer le point de départ. Ça parait très plausible. Tout comme les personnages, dont on fait la connaissance en même temps que Marius. Des caractères qui se dessinent plus ou moins rapidement, mais on sait très vite que chacun a quelque chose à cacher. Et que donc aucun n’est à rayer de la liste des suspects…



Une avancée pas à pas pour Korda, ses petites cellules grises se mettent en route. Et pas que les siennes. Parce que oui, je n’ai pas pu m’empêcher d’échafauder moi aussi des hypothèses, de traquer les indices…



Marius sera aidé dans son enquête par son ami Hippolyte Delyon, qui le rejoindra après le 2ème meurtre. Un duo qui m’a fait penser à Poirot et Hastings, ou à Holmes et Watson.



L’auteur a su entretenir mon intérêt en soulevant quelques voiles de temps en temps. Mais…vraies ou fausses pistes ? C’est très bien fait et ça rend ce roman facile et agréable à lire. Avec une fin qu’on ne voit pas vraiment arriver et qui se tient. Que demander de plus ?



L’intrigue est plausible et bien menée. Pas d’action toutes les 30 secondes mais des questions qui se posent. L’écriture est agréable, les chapitres courts amènent du rythme et éveillent la curiosité. Soit par qu’ils sont « mystérieux », soit parce qu’ils se terminent en « tourne la page ». C’est très efficace.



Un bon polar comme je les aime, sans politique, sans résilience, sans écologie ou autre thème particulier. Et ça fait du bien !



Un excellent moment de détente à savourer sans modération.



PS : à propos de « savourer » …attention, vous risquez d’avoir quelques fringales en cours de lecture….
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Nostalgie, quand tu nous tues

Classique dans le fond et la forme, mais divertissant et bien mené, avec des personnages hauts en couleurs et attachants. Il y a beaucoup de l'auteur dans le personnage d'Hippolyte, mais Marius est aussi son alter ego, son lui rêvé Leur complicité est agréable et gourmande. Ils replongent dans leur turbulente jeunesse à l'occasion d'une affaire inquiétante. Mais que garde-t-on de sa jeunesse ?
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Nostalgie, quand tu nous tues

Deuxième roman écrit par Rodolphe Fontaine (après Mortelle Tutelle, auto-édité), Nostalgie, quand tu nous tues a une place particulière et privilégiée dans ma bibliothèque et dans ma vie de lectrice. Je suis en effet, très fière d’annoncer que j’ai été « le chaînon manquant entre le manuscrit et sa publication » puisque, par le plus grand des hasards, j’ai indiqué une conversation mettant en avant les petites maisons d’édition sur Livraddict. L’éditeur Les 2 Encres était invité. J’ai suggéré à Rodolphe Fontaine d’aller voir sa ligne éditoriale puisque la maison possède une collection dédiée aux policiers/thrillers (« Sang d’encre ») et qu’elle avait alors l’air ouvert aux propositions de manuscrits… Quelques jours plus tard, l’affaire était faite. Avoir permis, par le plus grand des hasards et même indirectement, la publication d’un ouvrage, c’est une petite fierté et j’en suis ravie.

Nostalgie, quand tu nous tues est donc sorti il y a quelques jours et j’ai été très heureuse de pouvoir découvrir ce titre (et ses remerciements… ma petite heure de gloire, j’en profite !). Je lis rarement des polars/thrillers (malgré mes bonnes résolutions…) et pourtant, à chaque fois ou presque, je suis agréablement surprise ! Ce roman proposé par Rodolphe Fontaine ne fait pas exception à la règle. Si je n’ai pas été particulièrement étonnée par la résolution de l’enquête, le rythme m’a portée jusqu’au dénouement et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les deux amis enquêteurs, surtout Hippolyte, personnage auquel je me suis beaucoup attachée.



L’histoire se déroule en France, à Rouen et ses alentours, pour être précise, et tourne beaucoup autour d’un site internet appelé Mesannéeslycée.com (cf Copainsdavant…). Sans vraiment pouvoir l’expliquer, je trouve l’intrigue et son déroulement très « français ». Je ne suis pas une spécialiste du genre, mais je trouve que les polars/thrillers français se repèrent immédiatement, leurs compères anglophones (américains notamment) sont toujours plus… « spectaculaires », « scientifiques » ? Ce n’est pas du tout une critique négative, juste un constat. A mon goût, Nostalgie, quand tu nous tues s’inscrit parfaitement dans la tradition française.

La mise en place de l’intrigue est assez lente (un bon tiers du texte) mais ça ne m’a pas dérangée puisque ce choix permet de faire correctement connaissance avec les héros. Par la suite, le rythme est bon, les révélations et rebondissements sont bien dosés jusqu’à la fin. On a envie de tourner les pages pour connaître la suite, un bon point pour une lecture du genre, je pense qu’on est tous d’accord là-dessus. Le dénouement et la résolution de l’enquête ne m’ont, en revanche, pas vraiment surprise car je m’y attendais et c’est finalement assez simple. Le suspense n’est donc pas haletant du début à la fin mais l’ensemble est assez bien mené pour qu’on aille au bout avec beaucoup de plaisir et sans temps morts.



Le gros point positif de Nostalgie, quand tu nous tues, réside, à mon goût, dans ses personnages, notamment ses deux héros : Hippolyte et Marius. Voilà deux amis de longue date unit par le (crime) goût de l’enquête. Le premier a lâché ses études de droit et, jouissant d’un bel héritage, en profite pour s’adonner à sa passion : l’écriture. Pour le moment, il n’a pas trouvé d’éditeur mais il ne perd pas espoir. Le deuxième est allé au bout de ses années de fac et est devenu commandant. Homme à femmes, il profite parfois de ses enquêtes pour ramener de nouvelles conquêtes… ce qui attire souvent des problèmes ! J’ai aimé la nonchalance et l’humour, cachant une plus grande souffrance chez Marius, mais je lui ai quand même préféré la « discrétion » de son ami Hippolyte. Plus réservé, plus « rêveur », cet écrivain en quête d’identité et d’un bon sujet d’histoire, m’a beaucoup plu. D’ailleurs, je me suis régulièrement demandé, pendant ma lecture, s’il n’y avait pas un peu (beaucoup) de l’auteur dans ce personnage qui a de bons goûts musicaux (cf Zombie de The Cranberries)… Quant à la relation entre les deux amis si différents : une belle histoire d’amitié et pas mal d’humour !



Après les personnages qui m’ont convaincue, j’ai également apprécié la forme du texte, la plume de Rodolphe Fontaine. Sur 230 pages, l’auteur offre trois points de vue successifs (toujours à la troisième personne du singulier). Le lecteur suit, en alternance, Hippolyte et Marius et parfois même une troisième figure (sur une ou deux pages maximum) : une des victimes. J’aime assez ce choix de narration qui offre un bon rythme, relance l’intérêt et le suspense. On a l’impression d’être un peu partout et d’avoir toutes les cartes en main (ou presque) pour résoudre l’affaire.

J’ai trouvé les dialogues - assez nombreux au demeurant - dynamiques (surtout lorsque les deux amis sont face à face) et bien intégrés dans l’ensemble du texte. En revanche, il m’a peut-être manqué une ou deux descriptions pour que je réussisse à appréhender correctement le physique des personnages (j’ai eu un peu de mal à me les imaginer) ou le décor des scènes mais je n’ai pas eu de mal à suivre celles-ci et à comprendre ce qui se passait.

Marius et Hippolyte possèdent une petite particularité assez originale… un petit jeu qui n’appartient qu’à eux… ils se lancent régulièrement des citations et l’autre, en face, doit découvrir l’origine de celle-ci. Autant dire que de mon côté, je n’ai réussi à en reconnaître aucune (à part le passage des paroles de Zombie des Cranberries… on a la culture qu’on peut !) et qu’il faudrait que je m’y mette un peu pour pouvoir briller en société… Les citations, plus ou moins connues, reviennent assez souvent dans le texte. Elles apportent un peu d’humour et de fraîcheur et c’est assez amusant de les découvrir. Est-ce un jeu auquel l’auteur joue dans sa vie quotidienne ? Si oui, je suis impressionnée, incapable que je suis de retenir une phrase complète (déjà le numéro de mon interphone, c’est dur alors…) !





Pour conclure. Une petite enquête à la française bien menée qui prend son temps pour se lancer mais qui ensuite mène le lecteur sans temps morts jusqu’à la dernière page. L’affaire en elle-même n’est pas des plus impressionnantes et le dénouement ne m’a pas surprise outre-mesure mais je retiens surtout de cette lecture, les figures des deux enquêteurs (surtout Hippolyte) et leur amitié. Deux personnages attachants qui apportent humour et fraicheur dans cette vague de crimes…
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Il n'est point de secrets...

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce livre qui m'a fait penser aux romans d'Agatha Christie.



Le duo Marius et Hippolyte m'a paru bien sympathique. J'ai apprécié la répartie de leurs échanges teintée de citations diverses et variées.



Les chapitres sont courts et fluides. L'histoire tient bien la route et j'ai beaucoup aimé la façon dont Marius mène l'enquête.



De plus, l'humour parsème ce huis clos fort bien mené. Au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête, nous partons de découvertes en découvertes et les personnages sont loin d'être les personnes qu'elles se disent être...



C'est un roman plaisant à lire et dès les premières pages, j'ai revêtu ma cape d'enquêtrice et j'ai eu envie de découvrir ce duo très bien assorti.



La fin est grandiose et très surprenante, rien ne laissait présager une telle fin.
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Il n'est point de secrets...

Tiens un alexandrin! dirait le poète Jacques Roubaud (l’auteur de « La vieillesse d’Alexandre ») en découvrant ce titre. Et n’ajouterait-il pas : « Ne serait-ce pas un extrait de Britannicus ?» Et il aurait eu raison (à un mot près). Il n’est bien sûr pas complètement indispensable d’avoir lu Le «Britannicus» de Jean Racine (1639-1699) avant de commencer la lecture de «Il n’est point de secret que la mort ne révèle» de Rodolphe Fontaine. Ce roman se savoure comme une partie de Cluedo, comme un roman d’Agatha Christie, comme un jeu de piste dans les détours (pleins d’imprévus) ou les armoires (normandes) ou encore les parties de jeux de go de l’auberge de la Houssaie (en Normandie quelque part entre Rouen et la Manche).



Mais il est quand même utile de savoir que le titre de ce livre : « Il n’est point de secrets que la mort ne révèle » est en effet une imitation scrupuleuse d’une réplique de Narcisse à Néron dans la quatrième scène de l’acte IV de Britannicus. Racine y faisait dire à Narcisse : «Il n'est point de secret que le temps ne révèle...»



Il n’est donc pas interdit de lire le roman de Rodolphe Fontaine en ayant à l’esprit cette réplique de la tragédie de Jean Racine. Le « Britannicus » est un drame de la jalousie à retournements de situation entrelardés d’amours contrariées invitant au meurtre, le « Il n’est point de secrets que la mort ne révèle» est un polar à retournements très british avec des meurtres suscités par des amours contrariées d’esprits tordus ou jaloux. Mais si la tragédie de Racine n’est pas de première jeunesse (elle date de 1669), le polar de Fontaine est beaucoup plus jeune (il a été publié en novembre 2022).



La structure de l’histoire applique avec soin les recettes éprouvées par l’irremplaçable Agatha Christie. Cela facilite grandement la tâche du lecteur. Vous serez menés confortablement jusqu’à la fin du livre. Bref n’hésitez pas à lire. Lisez ce roman policier de Rodolphe Fontaine et n’hésitez pas à plonger dans la tragédie «Britannicus» de Racine (ou à assister à l’une de ses représentations). Ce titre y invite.



(chronique intégrale à lire sur mon blog https://pierrethiry.wordpress.com/2024/03/14/tiens-un-alexandrin )
Lien : https://pierrethiry.wordpres..
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Nostalgie, quand tu nous tues

Je suis agréablement surprise par la fluidité du texte. La narration est très bien construite, Les personnages sont suffisamment creusés pour qu'ils apportent de l'intérêt à l'intrigue. En ce qui me concerne, j'aime tout particulièrement les romans qui ne font pas 300-400 pages, j'ai tendance à me perdre dedans et je finis tôt ou tard par survoler des passages de descriptions. Avec Nostalgie, quand tu nous tues, je n'ai pas eu ce problème. L'intérêt ne faillit pas, chaque chapitre montre qu'il est important pour la suite, et l'on comprend rapidement que l'on ne va pas se perdre dans le passé des protagonistes. Il y est décrit juste ce qu'il faut. Et cela me convient très bien. Rodolphe va à l'essentiel, avec 2 hommes au caractère bien travaillé, et d'autres personnages qui s'ajoutent au fil de l'intrigue et qui apportent de l'eau au moulin.



Sous fond d'un pseudo copainsdavant.com, une personne tue des anciens camarades de lycée. L'auteur a très bien su garder le mystère jusqu'au bout et j'avais pensé à une autre personne que le meurtrier annoncé. Je n'ai trouvé aucune incohérence (et quand un livre est court, je fais très attention à ça ; quand un livre est gros, l'auteur peut plus facilement noyer le poisson). C'est un livre qui, dans son ensemble, m'a beaucoup plu. Bonne longueur, j'étais totalement happée.



Dernière petite chose : le titre est sacrément bien trouvé et rien que pour ce choix j'avais envie de savoir ce qu'il y avait derrière cette fameuse "Nostalgie" !

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Il n'est point de secrets...

une belle découverte pour un roman policier ou cosy polar pour moi qui se situe entre Rouen et Dieppe . Un huis clos à l’auberge de la Houssaie dans une ambiance à la Agatha Christie, un jeu de Cluedo dont nous serions des spectateurs. Marius Korda , policier, va enquêter en sous-marin dans cette auberge qui appartient à Ruby Hedge une femme de la haute avec des relations et du pouvoir . 2 meurtres ont eu lieu dans cette auberge en apparence tranquille . Marius sera accompagné de son ami Hercule Derouen ( hippolyte de son vrai nom ) , un auteur qui se fait passer pour un chef cuisinier . Ils vont enquêter au milieu des clients , personnel de l’auberge en observant ce joli monde plutôt déjanté . Des personnages hauts en couleur , bizarres et nous sommes loin du compte. Une enquête en dehors des clous menée officieusement par Marius. De nombreux rebondissements,, pistes comme dans un Cluedo et des révélations finales que l’on ne voit pas venir . Elles ne seront données qu’après avoir étudié chaques pistes, alibis de chacun des protagonistes, tous de potentiels coupables . Vous rencontrerez entre autres Caroline Berger la gérante, Ralph Mata jardinier et homme à tout faire , Cécile Talonbrun une psychologue et sa nièce Flora, Achille Sauvage un ancien militaire , Roger Miller un médecin et sa femme Agatha …Les pièces du puzzle vont peu à peu s’imbriquent nous livrant tout à la fin le ou les coupables . Un style plein d’humour et à la fois littéraire avec de nombreuses citations philosophiques. Un polar original , une intrigue parfaitement menée . Une belle découverte pour cette lecture sans prise de tête , qui se lit facilement et vous fera passer un très bon moment .
Lien : https://www.facebook.com/sha..
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Il n'est point de secrets...

L'attente fut longue pour avoir la suite des aventures de ce duo attachant, mais elle valait la peine!



Marius détaché pour une enquête en sous-marin dans l'auberge d'une vieille dame de la haute, épaulé par son ami de toujours déguisé en chef cuistot pour découvrir qui a tué qui et pourquoi, sans pour autant pouvoir en révéler les tenants et aboutissants aux autorités.



Une enquête passionnante aux saveurs délicieuses de notre chère Agatha Christie, qui aurait adoré ton roman j'en suis sûre!



Rebondissements, mystères et personnages plus étranges les uns que les autres, pour un final à la Hercule Poirot et une surprise supplémentaire pour notre cher Marius qui n'avait pas deviné la petite supercherie de ce cher Hyppolite



Véritable coup de cœur



Je vous le conseille chaudement
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Nostalgie, quand tu nous tues

Une couverture sobre, un titre écrit à la verticale, une petite photo en noir et blanc et un livre qui tient bien en mains pour deux cent vingt sept pages qui s’enchainent rapidement…

On a tous, dans nos tiroirs, quelques photos de classe, un peu cornées ou dont les couleurs sont ternies. Parfois, on les regarde, se demandant qui est le boutonneux du premier rang, le grand qui se cache derrière les autres ou celle qui porte des lunettes avec un air de première de la classe. Et puis, il y a les autres, ceux dont on se souvient très facilement. Ceux-là n’étaient pas « transparents ». Une caractéristique les faisait se détacher du groupe classe. Soit parce qu’ils avaient une passion, un désir profond, soit parce que leur physique était « marquant », soit parce qu’ils étaient régulièrement pris à partie par l’un ou l’autre des élèves pour une raison le plus souvent assez floue.



Marius Korda, commandant de police, reçoit un dossier sur un homme mort qui a été retrouvé près d’un pont. Il est persuadé de l’avoir vu récemment lorsqu’il était avec son meilleur ami, Hippolyte, (ils étaient au lycée ensemble).

De fil en aiguille ou plutôt de coups de fil en coups de fil, les deux hommes vont se retrouver face à une situation totalement complexe.

Le mort semble vivant, d’autres personnes de leur lycée ou plus précisément de leur classe semblent visées. Et s’ils étaient les prochains sur la liste ?



Émaillés régulièrement de maximes et de références musicales glissées d’une façon subtile dans le texte, ce roman mérite le détour.



Les deux amis ont des personnalités intéressantes. Hippolyte a l’impression de ne plus exister lorsqu’il est avec Marius près de femmes, en effet, dans ces cas-là, elles ne regardent que son ami.

Malgré tout, pas de jalousie entre les deux hommes.

Ils ne sont pas toujours d’accord, leur fonctionnement dans la vie quotidienne n’est pas tout à fait le même et chacun des deux porte une blessure secrète (surtout Marius d’ailleurs et ce qui le fait souffrir est amené avec une délicatesse emplie de pudeur et laisse imaginer qu’on pourra le retrouver dans un autre opus) mais ils se respectent et sont inquiets l’un de l’autre.

Les voilà tous deux embarqués dans leurs souvenirs…. Les sites sont légion pour retrouver les copains d’autrefois et avec internet les liens se (re)créent très vite, cliquer sur ******et vous accepterez ******. comme ami. (Je l’ai bien connu au lycée, qu’est ce que je risque ?)



Ils vont donc reprendre contact avec leurs amis des années lycée et s’apercevoir très vite que les morts se succèdent dans leur petit groupe. Hasard ou volonté de tuer ?

Qui, comment et pourquoi ?



L’écriture de Rodolphe Fontaine est fluide, agréable à lire. Les chapitres se suivent sans aucun problème. La relation entre les deux amis, avec des « codes » bien masculins apportent un plus à l’intrigue. On peut reprocher sur la fin, deux ou trois événements qui sont peut-être un peu exagérés mais ils n’entachent en rien le déroulement global d’une aventure bien campée.



Il présente certains passages de ses chapitres d’une façon originale.

Comme ça.

Avec des retours à la ligne.

Pas toujours des verbes, parfois peu de mots.

Et je trouve ça très bien.

Pourquoi ?

Parce que ça donne une vie différente aux mots, un rythme qui n’est plus le même lors de la lecture.



Rodolphe Fontaine a de beaux jours devant lui car son écriture si elle n’en est qu’à ses balbutiements, laisse présager de belles pages….


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Il n'est point de secrets...

Je découvre Rodolphe Fontaine grâce à une amie qui me l’a conseillé.



Un polar à la Agatha Christie qui se déroule en huit clos au sein d’une auberge où se déroule de mystérieux meurtres.

Une enquête en sous-marin diligentée par la propriétaire des lieux à Marius et qui ne délivre ses secrets qu’à la fin.



Un roman auto-édité que j’ai dévoré en 2 jours une plume fluide et efficace.



Un polar avec pleins de rebondissements, des mystères en veux-tu en voilà, des personnages aussi bizarres les uns que les autres.

J’ai adoré le « ping-pong » entre Marius et Hercule son acolyte. Cela mettait une touche d’humour dans cette enquête qui tient son suspens jusqu'à la fin.

Un polar à découvrir !



Collaboration commerciale non rémunérée livre offert



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Il n'est point de secrets...

Une belle intrigue, une atmosphère à la Christie et un livre qu'on ne quitte plus une fois commencé. Voilà 3 raisons de lire ce livre !



Le plus : le tout se passe entre la Normandie et Paris.



J'ai hâte de lire la suite des aventures d'Hippolyte et Marius !
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Il n'est point de secrets...

N'hésitez pas à vous plonger dans cette intrigue d'enquête où on se prend au jeu du détective !



Les personnages sont croustillants à souhait, les protagonistes principaux que j'ai adoré retrouver après Nostalgie , et l'histoire sèmera le doute dans vos certitudes au fur et à mesure... Si je ne peux révéler qu'une chose : ce n'est pas le colonel Moutarde :)

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Il n'est point de secrets...

Un livre très intéressant, avec une intrigue bien construite. Le huis clos est bien installé dès les premières pages, ce qui permet de se plonger très rapidement dans les différentes histoires des personnages.

Le récit est prenant grâce à un chapitrage efficace. Personnellement, je l'ai devore en une journée
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Nostalgie, quand tu nous tues

C'est bien écrit, fluide et très drôle !



J’ai tourné les pages avec plaisir sans jamais trouver de lourdeur au récit ou de répétitions. L’humour filtre sans cesse à travers les pages et n'en rend la lecture que plus plaisante.



Et ce jeu de miroir avec le passé est vite prenant. Qu'ont-ils donc pu bien faire pour se faire dégommer les uns après les autres ?



L’intrigue m’a tenue en haleine tout du long même si avouons-le, le dénouement est d’une facture assez classique, pas de gros bouleversement de ce côté-là.

Mais qu’importe ! Je n’ai pas été déçue car j’ai passé un très bon moment de lecture et particulièrement grâce aux personnages, qui sont définitivement mon coup de cœur dans ce roman !



Marius et Hippolyte sont de chics types. Pas du genre super héros, non, ceux-là j’en ai un peu marre, trop surfait !

Non, eux tu les inviterais bien à prendre l’apéro à la maison. Ils sont sympas, intelligents et leur joute verbale amicale est super drole !

Ces personnages-là, tu les verrais bien revenir pour d’autres aventures, parce que franchement ce duo atypique est non seulement efficace mais en plus, drôlement sympathique.
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Mortelle Tutelle

Un premier roman mêlant tous les éléments efficaces d'un bon polar : intrigue, personnages attachants et charismatiques, sur fond et environnement sociaux bien trop méconnus de chacun d'entre nous. J'ai appris beaucoup sur le métier de tuteur au delà d'avoir passer un très bon moment en compagnie de Romuald. Un quotidien louable, sur un fond d'histoire qui va à 100 à l'heure ! Lu en 2 fois, tellement l'histoire m'a tenu en haleine. Je vous le conseille vivement pour un très bon moment passé, et quand vous vous serez délecté de Mortelle Tutelle, je vous invite à aller lire "Nostalgie, quand tu nous tues", 2ème livre du même auteur qui pousse le vice encore plus loin. Bonne lecture à tous.
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Nostalgie, quand tu nous tues

Nostalgie quand tu nous tues est un polar très efficace dans un format très rapide (sans sacs de noeuds et circonvolutions fatiguantes...) et très scénaristique.

Et, qui plus est, moderne car il pointe intelligemment les dangers d'internet/des réseaux sociaux, et les dégâts causés par le "harcèlement".

Mais je n'en dirai pas plus afin de ne rien déflorer...



J'ai été illico prise dans l'histoire des 2 personnages principaux auxquels on s'attache facilement.

Hippolyte, riche héritier orphelin et solitaire, écrivain perdu face au monde de l'édition. Et Marius, meilleur ami flic, doué et perspicace, sentimentalement à vif, avec lequel ils se lancent des citations à tout bout de champs (et l'on s'amuse à essayer d'en retrouver - ce qui m'a fait sourire car je faisais pareil avec un de mes anciens boss avec des répliques de film :-)).

Leur sensibilité et leur complicité ajoutent une dimension au roman et à l'enquête qu'ils vont mener "ensemble", je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir découvert le dénouement final, pas tiré par les cheveux, mais dont je ne me doutais quand même pas.



Un polar dynamique, efficace, où la nostalgie curieuse se montre dangereuse, entre ville (Rouen, donc) et campagne (ça m'a parfois rappelé le Cercle, de Bernard Minier), bourré de références littéraires, cinématographiques et musicales hyper agréables avec en plus un tableau-témoignage des difficultés à se faire/voir édité…



La suite:
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