J'entends gronder le vent sur les étables
et marcher la nuit délicieuse au grenier
j'entends croître un pur sommeil dans la mare
ton visage me vient si tendre de mémoire
ta voix ta jeunesse les chemins du temps
l'ambre illuminé de tes mains enfantines
ton port de tête et ta dix-huitième année
ô douce ô secrète ô vêtue de laurier
je te dédie ce vent né des combles (...)