Le colonel breveté d'état-major Roger Lothaire est un officier d'artillerie chevronné.
Après ses études à l'Ecole royale militaire qu'il a entamées en 1975, il sert de nombreuses années dans des unités d'artillerie, divers états-majors opérationnels ainsi qu'à l'école d'artillerie où il a dirigé l'instruction. Il a ainsi accumulé une large expérience opérationnelle et technique tant en matière d'artillerie antiaérienne (Hawk, Gepard, Mistral), que d'artillerie de campagne (obusiers autopropulsés M108 et M109, obusier tracté LG 105, mortier 120 RT), qu'en matière d'appui aérien (feux air-sol).
Sa carrière est couronnée par la fonction de chef de la section Appui feux (sol-sol, sol-air, air-sol) du commandement opérationnel de la Composante Terre. Il a présidé plusieurs années le groupe d'études européen FINABEL Foxtrot traitant de l'artillerie et de la défense antiaérienne. Il a été en outre professeur militaire à l'Institut royal supérieur de défense.
Depuis presque quinze ans, il se consacre également à l'étude de l'histoire de l'artillerie belge.
Ayant récemment arrêté le service actif, il est consultant bénévole auprès du Musée royal de l'armée de Bruxelles.
Les tergiversation d'Hitler permettront aux Anglais de sauver l'essentiel du personnel de leur corps expéditionnaire par l'opération Dynamo improvisée. Les Belges ne sont pas autorisés à embarquer : priorité aux troupes anglaises et françaises.
Certains militaires belges, libérés de leurs obligations après la capitulation, arriveront à se faufiler entre les Français pour rejoindre l'Angleterre et s'engager pour continuer le combat.