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Citation de gill


Une fois de plus, un signal de détresse a été capté, les conditions de sauvetage ont été posées et acceptées : le remorqueur "Cyclone", capitaine André Renaud, quitte le quai de Brest où il reste amarré sous pression jour et nuit, prêt à partir au premier appel par n'importe quel temps.
Ce soir, l'ouragan rend la mer énorme, destructrice, mais malgré des avaries le "cyclone" poursuit sa route vers le cargo grec "Alexandros". Le prendre en remorque se révèle une tâche ardue, parce que le grec ne s'aide pas et largue même une partie de ses passagers, entre autres la femme du capitaine.
Une remorque casse, la seconde aussi - au large de Sein - et la troisième est maillée juste à temps pour les sauver tous du naufrage. Celle-là, le grec la rompra en vue de Brest afin de ne pas payer la note, car il a réussi à réparer pendant que le "Cyclone" peinait à le tirer d'affaire.
C'est à vous dégoûter du métier, comme la perte du vapeur anglais chargé de carbure qui explose à la sortie suivante, sans compter les ennuis à terre causés par la maladie de sa femme Yvonne, sa compagne de toujours. Pourtant quand on vient l'avertir d'un nouveau SOS, Renaud s'arrache au chevet de sa femme mourante pour répondre à l'appel - ainsi le veut l'impérieuse tradition des gens de mer que Roger Vercel peint admirablement dans ce très beau roman qui a sa place parmi les classiques.
(quatrième de couverture de l'édition de poche parue en 1973)
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