LII. Le chef-d'oeuvre.
Le corps zambinellien est un corps réel ; mais ce corps réel n'est total (glorieux, miraculeux) que pour autant qu'il descend d'un corps déjà écrit par la statutaire (la Grèce Antique, Pygmalion) ; il est lui aussi (comme les autres corps de Sarrasine) une réplique, issue d'un code. Ce code est infini, puisqu'il est écrit. Il arrive cependant que la chaîne duplicative asserte son origine et que le Code se déclare fondé, arrêté, buté. Cette origine, cet arrêt, cette buttée du Code, c'est le chef-d'oeuvre.