C'est [...] pour se défendre de l'Autre que chacun protège son moi, son moi prolongé (ses petits), son moi élargi (son groupe), au point parfois de se sacrifier soi-même. Mais c'est grâce à l'Autre que l'un existe, grâce aux autres mondes que celui-ci se distingue, grâce à l'Autre d'avant que je peux aujourd'hui secouer à l'infini la dualité des uns et des autres. Que serions-nous sans lui, l'Autre à nul autre pareil ?
(Préface d'Yves Coppens : p.8)