La nourriture nous faisait également défaut. Nous avalions n’importe quoi pour tromper la faim : des croissants, des tripes, du roudoudou. Encore n’ai-je jamais sucé, comme Cendrars, mes lacets de souliers en guise de repas ! Charlie Chaplin, auquel je détaillai, quelques années plus tard, ces détestables menus, utilisa l’anecdote de Cendrars dans la Ruée vers l’or. Ce qui prouve que, si pauvre soit-on, il reste toujours quelque chose à se faire voler !