entre le vert et le blanc
les sapins saupoudrés de neige dans la
montée du col – ces oiseaux chantant ici
au matin, réveillant notre jardin des
plaines sous une douceur pas de saison
rien qui puisse nous laisser augurer le
paysage que nous avons retrouvé
là-bas : les os laiteux des gencives du
massif détachant leurs sommets au-dessus
des pâturages où la poudreuse semble
désormais réduite à des plaques çà
et là, comme si la nature hésitait
entre le vert et le blanc, l’hiver et le
printemps – cette année m’a paru revenir
en arrière alors que nous progressions
]] sur la route