c’est le vent qu’on entend
c’est le vent qu’on entend – elle le saisit
y prêtant attention, l’écoutant souffler
derrière les vitres de la salle de
restaurant de l’hôtel – défilent en moi
des projections dès le petit-déjeuner
e fermes, de villages émiettés sur
la terre austère comme dans une assiette
les croûtes de fromage sec – le café
dans sa tasse n’est guère autre chose que
ce qu’il est, pas davantage que l’aube à
l’aube : le fantastique tape pourtant
aux carreaux, paraît se déplacer au
voisinage du sol, porté par l’air, mû
par quelles mains parmi ces habitations
]] Picherande