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Citation de AmericaLatinaLover


ES:

La muerte

Estoy tan acostumbrada a la tristeza
que ya la ignoro;
no sé cuando estoy triste y cuando alegre
ni porqué río o porqué lloro.

Ya comienzo a presentir tu muerte;
una muerte que la vida marca
en el rescoldo del amor inerte,
la maldicíon que siempre me acompaña.

La muerte y el amor son prematuros,
mientras tu amor desfallece, la muerte me seduce;
estoy muerta de amor cuando me dejas
y amorosa vivo si me amas.

No eras tú el mensajero del amor que espero,
ne se te enredó en tus pies el polvo de mis sueños
o te los limpió el rocío del hastío
por el camino al que amor surgiere.

Y es que ya habías muerto,
amor, cuando naciste;
fuiste un aborto no provocado
y mi misma muerte fuiste

Por ti vivo muriendo a cada instante,
por ti se me escapa ya la vida
nuestro amor no puede continuar de suerte
que cuando quiso nacer ya no existía.

En mi jardín las flores ya están muertas,
la nieve de tu indiferencia
marchitó los pétalos de mi esperanza:
no mires atrás; sólo hay tristeza

No te retornes, se te hiela el alma
como aquellas rosas que desnuda el alba
con las mismas gotas que la lluvia exhala.

Porque cuando llegaste ya te habías ido
y cuando naciste ya habías muerto.
Eres una sombra, una ilusión,
una falsa tormenta, un rayo:
estamos en verano.

FR:

La mort

Je suis si habituée à la tristesse que je l'ignore;
je ne sais quand je suis triste ou joyeuse,
ni pourquoi je ris ou je pleure.

Je commence à pressentir ta mort;
une mort que la vie marque
sur les cendres de cet amour inerte,
la malédiction qui m'accompagne toujours.

La mort et l'amour sont prématurés;
quand l'amour s'éteint la mort m'attire;
je suis morte d'amour quand tu me quittes
et vivante si je sais que tu m'aimes.

Tu n'étais pas le messager d'amour que j'attendais,
mes rêves ne se sont pas interposés à ton passage
ou la rosée de l'ennui les a effacés
par le chemin où l'amour allait surgir.

Mais tu étais déjà mort-né,
et tu étais ma propre mort.
Par amour je me consume à chaque instant,
pour toi ma vie s'échappe à flots.
Notre amour ne peut germer,
quand il voulut naître il périssait.

Dans mon jardin les fleurs sont déjà mortes;
la neige a brûlé par ton indifférence
jusqu'au dernier pétale de l'espérance.
Ne te retourne pas, il n'y a que tristesse.

Pas de retour en arrière, ton âme risque de geler
comme ces roses que l'aube a effeuillées
avec ces mêmes gouttes de pluie qui les fit naître.

Quand tu es venu, tu n'étais plus là
et né, tu étais déjà mort.
Tu n'es qu'ombre, illusion,
fausse tourmente, une foudre:
nous sommes en été.
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