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Biographie :

Docteur en Lettres, chercheur, collaboratrice de plusieurs revues, Luisa BALLESTEROS ROSAS enseigne à l'Université de Paris IV-Sorbonne.

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Bibliographie de Rosas l. Ballesteros   (1)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
ES:

Sueños

Bajo un cielo manchado de chispas
de oro vivo nos miramos muy fijo
a los ojos, eternizando aquella cita
loca, incoherente y fugitiva.

De amantes cuyas pasión lo desordena todo,
desbarata los rieles de los dogmas
de lo que bebe y nunca podrá ser.

Y esos títulos, nombres, contratos, ritos,
casi mitos se vuelven los sueños
bajo una lluvia de realidades
que no tienen nombre, ni voz
ni estatuto definido:
sólo un alma que se expresa a gritos.

FR :

Rêves

Sous un ciel tacheté d'étincelles d'or vif
nous avons croisé nos regards,
éternisant ce rendez-vous fou, incohérent et fugitif.

D'amants emportés par la passion,
faisant dérailler les dogmes,
de ce qui doit et jamais ne pourra être.

Et ces titres, ces noms, ces contrats, ces rites,
ne sont que rêves, presque des mythes
sous une pluie de réalité sans nom, sans voix :
seulement une âme qui s'exprime en criant.
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ES:

Mi Chulavita

¿No volveré a sentir ese olor a cilantro,
no treparé otra vez los pinos y los cedros;
no volveré la espesa cordillera
a perfilar mis sueños?

¿No sentiré de nuevo el cantar
mañanero de los pájaros,
el olor a rosas frescas,
ni el canto de los gallos
o el trote de las bestias?

La niñez del Retiro
la risa del abuelo,
la zarzamora austera,
de frutas protegidas
con espinas de acero.

La bulla de las vacas
llamando a los terneros,
los caballos corriendo
felices del potrero.

Así es mi Chulavita,
tierra de mis abuelos,
el hada de mis sueños
qué cuna más bonita!

Aquella hermosa fuente
que surge de los cerros, su agua es critalina,
un manjar para dioses:
Neptuno la ha bebido.

Con orgullo en el alma
sus habitantes buenos
la protegieron siempre
de los extraños celos.

Su apariencia es muy noble,
tan dignos son sus dueños,
de altruistas costumbres
vinieron de tan lejos,
así la habían soñado
desde Castilla, aquellos.


FR:

Chulavita

Ne sentirai-je plus cet odeur de coriandre,
ne grimperai-je plus sur les pins et les cèdres,
et l'épaisse cordillère elle-même
ne modèlerai plus mes rêves ?

Ne sentirai-je plus le chant matinal
des oiseaux, l'odeur des roses fraîches,
ni le chant des coqs, ou le trot des bêtes ?

Mon enfance à El Retiro,
le sourire de Grand-père,
et ce mûrier sauvage
aux fruits noirs protégés
par des épines d'acier.

Le tapage des vaches
appelant leurs petits,
et le bruit des chevaux
courant à travers prés.

C'est ainsi Chulavita,
la terre de mes aïeux,
la fée de mes rêves
et mon plus doux berceau.

Il existe là une source
jaillie de la montagne,
son eau est cristalline,
un breuvage des dieux:
Neptune en aurait bu.

Leur âme pleine de fierté
ses habitants farouches
défendirent Chulavita
des étrangers jaloux.

Les nobles propriétaires
de ce paysage austère,
aux généreuses coutumes,
sont venus de si loin,
depuis la Castille
ils le voyaient dans leurs rêves.
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ES:
Un día de Abril

Aquella mañana desperté
con el mar en frente,
los cocoteros sobre las rocas,
y una ilusión se diseñaba
multiplicándose con las olas.

Qué día más bello
de eternidad
había soñado:
mías las rocas,
mías las olas!

Entonces vi surgir de lejos
un nuevo sol en el levante,
quemando el espacio.
La sombra fatal de un viejo amor
se alejó rápido con las olas
y fue llevada lejos, muy lejos,
por la emoción de un nuevo día
de esperanza.

Sólo faltaba que el mar
viniera a mis pies,
tan suave y dulce,
a lavarme el alma.

Y hasta las llagas de esa nostalgia
que me invadía fueron curadas
un día de abril, cuando esa llama
vino a incendiar el mundo entero
y entonces fueron
mías las rocas, mías las olas!


FR:
Un jour d'Avril

Je me suis réveillée face à la mer,
les cocotiers sur les rochers,
et une illusion naissait
multipliée par les vagues.

Quel plus beau jour
d'éternité avais-je rêvé,
à moi le rocher,
à moi les vagues !

Ainsi j'ai vu surgir de loin
un soleil neuf sur le levant
brûlant l'espace.
L'ombre fatale d'un vieil amour
s'éloigna vite avec les nuages
et fut repoussée très loin, très loin
par l'émotion d'un jour nouveau
fait d'espérance.

Un rien avait suffi,
seulement la mer
venant à mes pieds,
toute douce, toute bien,
me laver l'âme.

Et même les plaies d'une nostalgie
furent guéries ce matin-là
d'un jour d'avril quand cette flamme
vint incendier le monde entier :
à moi le rocher, à moi les vagues...
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ES:

Amor condicional

Siempre estás con alguien
que nunca está contigo, Lucía.
Hace muchos años que consciente
buscas la razón de vivir.

Uno que otro amor te llenó
el alma de anhelos
que se alejaron luego
al llegar el invierno.

Al horizonte no surge nada nuevo.
Siempre están ausentes aquellos
que tu amas y te encuentras sola.
A decir verdad solo fingen quererte,
porque nunca dicen la frasecita
minúscula y linda : te quiero.

Tal vez no la sientan, Lucía,
no hay que culparles.
O solamente
la están ahorrando
para decírsela a la muerte.

Y tienen razón, Lucía,
esos son sólo sueño
que se desbocan luego
por los precipicios del alma.

Sola, siempre sola, Lucía.
Tú intimidas a los hombres
porque eres segura de ti misma.
Pero se te alejan si eres débil.
Y si eres tierna y amable
se llenan de terror como si
les abrieras la puerta hacia una cárcel.

Andan en puntillas, Lucía,
mostrando una prudencia que no tienen.
Te quieren condicionalmente.
Les gusta pasarla bien contigo,
y tu debes contar contigo misma,
no te dejan vivir sino el presente.

FR:
Amour au conditionnel

Tu es toujours en compagnie
qui n'est pas avec toi, Lucía.
Depuis longtemps, tu cherches
consciemment la raison de ta vie.

Un à un, tes amants
t'ont rempli l'âme de promesses
qui s'éloignèrent
dès l'arrivée de l'hiver.

Rien dans ton horizon.
Ceux que tu aimes sont toujours absents,
tu te trouves seule.
Te montrant une fausse affection.
ils ne te diront jamais ce mot simple
et à la fois magique : je t'aime.

Peut-être ne le sentent-ils pas, Lucía,
il ne faut pas leur en vouloir.
Prudemment ils le gardent
pour ne le dire qu'à la mort.

Ils ont raison, Lucía,
ce ne sont que des rêves
qui s'échappent soudain
dans les dédales de l'âme.

Seule, toujours seule, Lucía.
Tu intimides les hommes
car tu montres sûre de toi.
Mais, ils s'éloignent aussi,
si tu sembles faible.
Et si tu es tendre et aimable,
ils sont terrorisés comme si
tu leur ouvrais la porte d'une prison.

Ils marchent sur la pointe des pieds, Lucía,
montrant une prudence qu'ils n'ont pas.
Ils t'aiment au conditionnel
et adorent passer du bon temps avec toi;
tu ne dois compter que sur toi-même,
ils ne connaissent que le présent.
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ES:
El Amor
¿Porqué encontramos siempre
lo contrario de lo que buscamos?
Si anhelamos el amor,
obtenemos con seguridad
el rechazo de la persona amada.

Al contrario,
si deseamos indiferencia,
nos juran amor eterno,
o algo parecido.

Porque, ¿qué es amor:
es una rosa fresca en el desierto
o una sonrisa tierna en la tristeza?

El amor es el rezar,
ese viento contrario que nos desvía,
la ola que nos empuja
a pesar de nadar intensamente.

El amor es también una insolación,
una mala noticia,
caerse de la cama dormido.

El amor tal vez es un milagro
o quizá un accidente,
El amor no existe,
es solo una palabra que
recorre océanos sin nombre.

FR:

L'Amour

Pourquoi trouve-t-on toujours
le contraire de ce que l'on cherche ?
En cherchant l'amour,
c'est l'aversion du bien-aimé
qui s'impose.

En souhaitant l'indifférence,
c'est l'amour que l'on jure, ou du moins
quelque chose qui lui ressemble...

Pourquoi,
Qu'est-ce que l'amour ?
C'est une rose fraîche en plein désert
ou un sourire tendre dans la tristesse ?

L'amour est hasard,
ce vent contraire qui nous dévie,
la vague qui nous repousse
malgré la nage intense.

L'amour est aussi un coup de soleil,
une mauvaise nouvelle,
tomber du lit en plein sommeil.

L'amour est un miracle peut-être.
Tel un accident, l'amour n'existe pas.
Il n'est qu'un mot qui survole
des océans sans nom.
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ES:

Tú eres mi sol

Tú eres el sol que destinó los días
a iluminar mi existencia;
aquel que se introdujo con pasión
por las rendijas de mi puerta cerrada
y me envolvió con sábanas de ternura;

El sol inmenso que alumbró el espacio
y me mostró la belleza del paisaje;
el amante que prolongó mis sueños
más allá del despertar;

El que deambulando por un retazo de mi vida
me vendó los ojos con una telaraña de tristeza
y se fue ocultando lentamente, abandonando
el día en las manos frías de la noche.

Tú, el sol implacable
de los polos opuestos,
que quemó el paisaje
entre el hielo y el fuego.

Tú eres aún mi sol
que llegó al crepúsculo
y se ocultó para siempre.

FR :

Tu es mon soleil

Tu es mon soleil qui a consacré
ses jours à illuminer mon existence;
celui qui s'est introduit avec passion
par les fentes de ma chambre fermée
pour me réchauffer de tendresse;

Le soleil immense qui illumina l'espace
pour me montrer la beauté du paysage;
l'amant qui a prolongé mes rêves
au-delà de l'éveil.

Lui, qui déambulent dans une partie
de ma vie couvrit mes yeux
avec le bandeau de la tristesse,
et disparut peu à peu,
abandonnant le jour
dans la froideur de la nuit

Toi, le soleil implacable
des pôles opposés
qui brûla le paysage
entre le feu et la glace.

Tu es encore mon soleil,
qui rejoint le crépuscule
et disparaît pour toujours.
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ES:

La muerte

Estoy tan acostumbrada a la tristeza
que ya la ignoro;
no sé cuando estoy triste y cuando alegre
ni porqué río o porqué lloro.

Ya comienzo a presentir tu muerte;
una muerte que la vida marca
en el rescoldo del amor inerte,
la maldicíon que siempre me acompaña.

La muerte y el amor son prematuros,
mientras tu amor desfallece, la muerte me seduce;
estoy muerta de amor cuando me dejas
y amorosa vivo si me amas.

No eras tú el mensajero del amor que espero,
ne se te enredó en tus pies el polvo de mis sueños
o te los limpió el rocío del hastío
por el camino al que amor surgiere.

Y es que ya habías muerto,
amor, cuando naciste;
fuiste un aborto no provocado
y mi misma muerte fuiste

Por ti vivo muriendo a cada instante,
por ti se me escapa ya la vida
nuestro amor no puede continuar de suerte
que cuando quiso nacer ya no existía.

En mi jardín las flores ya están muertas,
la nieve de tu indiferencia
marchitó los pétalos de mi esperanza:
no mires atrás; sólo hay tristeza

No te retornes, se te hiela el alma
como aquellas rosas que desnuda el alba
con las mismas gotas que la lluvia exhala.

Porque cuando llegaste ya te habías ido
y cuando naciste ya habías muerto.
Eres una sombra, una ilusión,
una falsa tormenta, un rayo:
estamos en verano.

FR:

La mort

Je suis si habituée à la tristesse que je l'ignore;
je ne sais quand je suis triste ou joyeuse,
ni pourquoi je ris ou je pleure.

Je commence à pressentir ta mort;
une mort que la vie marque
sur les cendres de cet amour inerte,
la malédiction qui m'accompagne toujours.

La mort et l'amour sont prématurés;
quand l'amour s'éteint la mort m'attire;
je suis morte d'amour quand tu me quittes
et vivante si je sais que tu m'aimes.

Tu n'étais pas le messager d'amour que j'attendais,
mes rêves ne se sont pas interposés à ton passage
ou la rosée de l'ennui les a effacés
par le chemin où l'amour allait surgir.

Mais tu étais déjà mort-né,
et tu étais ma propre mort.
Par amour je me consume à chaque instant,
pour toi ma vie s'échappe à flots.
Notre amour ne peut germer,
quand il voulut naître il périssait.

Dans mon jardin les fleurs sont déjà mortes;
la neige a brûlé par ton indifférence
jusqu'au dernier pétale de l'espérance.
Ne te retourne pas, il n'y a que tristesse.

Pas de retour en arrière, ton âme risque de geler
comme ces roses que l'aube a effeuillées
avec ces mêmes gouttes de pluie qui les fit naître.

Quand tu es venu, tu n'étais plus là
et né, tu étais déjà mort.
Tu n'es qu'ombre, illusion,
fausse tourmente, une foudre:
nous sommes en été.
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El colibrí

El colibrí madruga con su pico
sediento de néctar y de amor
y parte a la conquista por sobre
los árboles, de flor en flor.

Nunca está satisfecho de dulces aventuras,
se la pasa volando con su cuerpo perfecto
apenas perceptible al reflejo de sus plumas.

Su cabecita fina de ojos inteligentes,
voltea con agudeza y agilidad notables
que al vuelo en el abismo desaparece al aire.

Su cuerpo miniatura tan frágil y tan dulce
se escapa entre los dedos del que quiere atraparle
sólo con la mirada se le puede seguir
y el horizonte acoge sus alas verde-azules
como templos marinos cubiertos por las algas
bajo la mar azul.

En invierno se esconde y hace luto a las flores,
con su pico jeringa extrae la frescura
de gotas del rocío que las hojas recogen
para que no fallezca y vuele en primavera
con todas esas flores que él corteja feliz
hasta embriagarse casi del líquido de anís.
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ES:

La fiesta de las olas

Cuando un día me muere que me tiren al mar
para poder lavarme del mal que otros me han hecho,
y así podré partir liviana y pura
en brumas de azahares por el eterno océano.

Me charlarán los peces, y uno que otro
de mis cabellos se enredará en las algas,
hasta que mi cuerpo diluido se esparza
y así seguiré anónima en un viaje sin fin.

Tampoco seré libre: me empujarán las olas
así como en la vida me atropelló el destino,
Pero me escaparé medio libre y anónima
por todos los contornos que me aten los recuerdos.

Encontraré tesoros y guardaré secretos
de todo lo que guarde el mar en sus bodegas,
y juntaré los míos a los otros que encuentre.

Renunciaré a dormir en el eterno sueño,
yo velaré las rocas submarinas y luego
asomaré allá arriba a flote de mí misma
para poder mirarme si aún estoy despierta.

Arrastraré en mis viajes regalos y recuerdos
y llegaré con ellos a donde lleve el viento
tantos otros mensajes, unos tristes y serios,
otros bellos felices, allí estaré pendiente.

Cuando las olas hagan su música furiosa
aprenderé a bailar, ayudaré a la música
con las conchas marinas al ritmo que de el viento
y me sumergiré cansada de la fiesta.

FR:

La fête des vagues

Le jour où je mourrai, qu'on me jette à la mer
pour pouvoir me laver du mal que l'on m'a fait;
et partir ainsi pure et légère
en brumes d'orangers vers l'océan éternel.

Les poissons me parleront, et un à un
mes cheveux s'accrocheront aux algues,
jusqu'à ce que mon corps dilué se disperse
pour continuer anonyme un voyage sans fin.

Je ne serai pas libre,
les vagues me rouleront comme la vie
m'a heurtée. Mais je m'en échapperai
mi-libre et anonyme par les nombreux
méandres des souvenirs heureux.

J'y trouverai des trésors et garderai des secrets
de tout ce que la mer conserve en son sein
et les miens s'ajouteront à sa grande richesse.

Renonçant à dormir de l'éternel sommeil,
je veillerai sur les rochers sous-marins
et referai surface dans la lumière
pour m'assurer de rester éveillée.

Dans mes voyages munie
de souvenirs et de cadeaux,
je parviendrai là où le vent arrive
porteur de ces messages,
certains tristes et tragiques,
d'autres beaux et joyeux;
je serai prête là-bas.

Quand les vagues joueront leur musique furieuse
j'apprendrai à danser au son des coquillages
au même rythme du vent
et j'immergerai fatiguée de la fête.
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ES:
La soledad

Me duele la paciencia de estar triste,
la soledad que me acompaña siempre,
la rutina de aquellos días muertos
en los que mi vida se consume.

Los sueños, como si estuvieran
escritos en la arena, se van borrando
poco a poco con las olas
del tiempo que no logran evitarlos.

¿Qué hacer cuando te pierdes
en un dilema tan extraño,
que nunca imaginaste, y que
te cubre con la capa del hastío?

¿Es para protegerte? Aún lo ignoro.
Lo cierto es que hay esa fuerza
de las circunstancias que te escapan,
que se esconden detrás de los muebles
o debajo de la cama, y te sorprenden
cada vez que la sonrisa surge a tus labios
para borrártela irremediablemente.

Es una eterna lucha con algo diabólico,
imperceptible pero eficaz y terrible.
Algo tan tenaz que no deja avanzar sola
sin que te aseste su bofetada
incontenible, roedora y fría!


FR :

Solitude

Assez de la tristesse, de la solitude
qui m'accompagnent toujours,
de la routine de ces jours morts
dans lesquels ma vie se consume.

Comme s'ils étaient écrits sur le sable,
les rêves s'effacent peu à peu
avec le va-et-vient des vagues du temps
qui ne peuvent les éviter.

Que faire quand on se trouve
avec un dilemme si étrange
que l'on n'a jamais imaginé,
et qui te couvre peu à peu
avec la cape lourde de l'ennui ?

Est-ce pour te protéger ? Je l'ignore encore.
En tout cas, il y a toujours cette force
des circonstances qui t'échappent
et qui se cachent derrière les meubles
ou au-dessous du lit pour te surprendre
chaque fois que le sourire surgit aux lèvres,
pour l'effacer irrémédiablement.

C'est une lutte éternelle avec un courant
diabolique, imperceptible,
mais efficace et terrible,
qui ne vous laisse jamais seule,
sans vous asséner sa gifle
irrépressible, rongeuse, froide.
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