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EAN : 9782738450210
82 pages
Editions L'Harmattan (15/02/1997)
5/5   1 notes
Résumé :
Plume de colibri vibre de l'espace du rêve, de l'enchantement premier, de la quête de sa résurgence. Amour, tourment d'exaltation ou d'illusion, fuite " au-delà de moi-même", attente, appel à la paix de la mer et de la nuit... refuge...

Après La femme écrivain dans la société latino-américaine, Editions de l'Harmattan, 1994, l'auteur de La fiesta de las olas nous donne un nouveau souffle de fraîcheur poétique avec Plume de colibri, en édition bilingue... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
ES:
Los poemas son magnifícos. A partir de leer el primer poema, tuve las lágrimas en los ojos.
Voy a guardar ciertos poemas en mi repertorio.

FR :
Les poèmes sont magnifiques. Dès le première lecture du premier poème, j'en ai eu les larmes aux yeux.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
ES:

Mi Chulavita

¿No volveré a sentir ese olor a cilantro,
no treparé otra vez los pinos y los cedros;
no volveré la espesa cordillera
a perfilar mis sueños?

¿No sentiré de nuevo el cantar
mañanero de los pájaros,
el olor a rosas frescas,
ni el canto de los gallos
o el trote de las bestias?

La niñez del Retiro
la risa del abuelo,
la zarzamora austera,
de frutas protegidas
con espinas de acero.

La bulla de las vacas
llamando a los terneros,
los caballos corriendo
felices del potrero.

Así es mi Chulavita,
tierra de mis abuelos,
el hada de mis sueños
qué cuna más bonita!

Aquella hermosa fuente
que surge de los cerros, su agua es critalina,
un manjar para dioses:
Neptuno la ha bebido.

Con orgullo en el alma
sus habitantes buenos
la protegieron siempre
de los extraños celos.

Su apariencia es muy noble,
tan dignos son sus dueños,
de altruistas costumbres
vinieron de tan lejos,
así la habían soñado
desde Castilla, aquellos.


FR:

Chulavita

Ne sentirai-je plus cet odeur de coriandre,
ne grimperai-je plus sur les pins et les cèdres,
et l'épaisse cordillère elle-même
ne modèlerai plus mes rêves ?

Ne sentirai-je plus le chant matinal
des oiseaux, l'odeur des roses fraîches,
ni le chant des coqs, ou le trot des bêtes ?

Mon enfance à El Retiro,
le sourire de Grand-père,
et ce mûrier sauvage
aux fruits noirs protégés
par des épines d'acier.

Le tapage des vaches
appelant leurs petits,
et le bruit des chevaux
courant à travers prés.

C'est ainsi Chulavita,
la terre de mes aïeux,
la fée de mes rêves
et mon plus doux berceau.

Il existe là une source
jaillie de la montagne,
son eau est cristalline,
un breuvage des dieux:
Neptune en aurait bu.

Leur âme pleine de fierté
ses habitants farouches
défendirent Chulavita
des étrangers jaloux.

Les nobles propriétaires
de ce paysage austère,
aux généreuses coutumes,
sont venus de si loin,
depuis la Castille
ils le voyaient dans leurs rêves.
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ES:

Amor condicional

Siempre estás con alguien
que nunca está contigo, Lucía.
Hace muchos años que consciente
buscas la razón de vivir.

Uno que otro amor te llenó
el alma de anhelos
que se alejaron luego
al llegar el invierno.

Al horizonte no surge nada nuevo.
Siempre están ausentes aquellos
que tu amas y te encuentras sola.
A decir verdad solo fingen quererte,
porque nunca dicen la frasecita
minúscula y linda : te quiero.

Tal vez no la sientan, Lucía,
no hay que culparles.
O solamente
la están ahorrando
para decírsela a la muerte.

Y tienen razón, Lucía,
esos son sólo sueño
que se desbocan luego
por los precipicios del alma.

Sola, siempre sola, Lucía.
Tú intimidas a los hombres
porque eres segura de ti misma.
Pero se te alejan si eres débil.
Y si eres tierna y amable
se llenan de terror como si
les abrieras la puerta hacia una cárcel.

Andan en puntillas, Lucía,
mostrando una prudencia que no tienen.
Te quieren condicionalmente.
Les gusta pasarla bien contigo,
y tu debes contar contigo misma,
no te dejan vivir sino el presente.

FR:
Amour au conditionnel

Tu es toujours en compagnie
qui n'est pas avec toi, Lucía.
Depuis longtemps, tu cherches
consciemment la raison de ta vie.

Un à un, tes amants
t'ont rempli l'âme de promesses
qui s'éloignèrent
dès l'arrivée de l'hiver.

Rien dans ton horizon.
Ceux que tu aimes sont toujours absents,
tu te trouves seule.
Te montrant une fausse affection.
ils ne te diront jamais ce mot simple
et à la fois magique : je t'aime.

Peut-être ne le sentent-ils pas, Lucía,
il ne faut pas leur en vouloir.
Prudemment ils le gardent
pour ne le dire qu'à la mort.

Ils ont raison, Lucía,
ce ne sont que des rêves
qui s'échappent soudain
dans les dédales de l'âme.

Seule, toujours seule, Lucía.
Tu intimides les hommes
car tu montres sûre de toi.
Mais, ils s'éloignent aussi,
si tu sembles faible.
Et si tu es tendre et aimable,
ils sont terrorisés comme si
tu leur ouvrais la porte d'une prison.

Ils marchent sur la pointe des pieds, Lucía,
montrant une prudence qu'ils n'ont pas.
Ils t'aiment au conditionnel
et adorent passer du bon temps avec toi;
tu ne dois compter que sur toi-même,
ils ne connaissent que le présent.
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ES:
Un día de Abril

Aquella mañana desperté
con el mar en frente,
los cocoteros sobre las rocas,
y una ilusión se diseñaba
multiplicándose con las olas.

Qué día más bello
de eternidad
había soñado:
mías las rocas,
mías las olas!

Entonces vi surgir de lejos
un nuevo sol en el levante,
quemando el espacio.
La sombra fatal de un viejo amor
se alejó rápido con las olas
y fue llevada lejos, muy lejos,
por la emoción de un nuevo día
de esperanza.

Sólo faltaba que el mar
viniera a mis pies,
tan suave y dulce,
a lavarme el alma.

Y hasta las llagas de esa nostalgia
que me invadía fueron curadas
un día de abril, cuando esa llama
vino a incendiar el mundo entero
y entonces fueron
mías las rocas, mías las olas!


FR:
Un jour d'Avril

Je me suis réveillée face à la mer,
les cocotiers sur les rochers,
et une illusion naissait
multipliée par les vagues.

Quel plus beau jour
d'éternité avais-je rêvé,
à moi le rocher,
à moi les vagues !

Ainsi j'ai vu surgir de loin
un soleil neuf sur le levant
brûlant l'espace.
L'ombre fatale d'un vieil amour
s'éloigna vite avec les nuages
et fut repoussée très loin, très loin
par l'émotion d'un jour nouveau
fait d'espérance.

Un rien avait suffi,
seulement la mer
venant à mes pieds,
toute douce, toute bien,
me laver l'âme.

Et même les plaies d'une nostalgie
furent guéries ce matin-là
d'un jour d'avril quand cette flamme
vint incendier le monde entier :
à moi le rocher, à moi les vagues...
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ES:

Sueños

Bajo un cielo manchado de chispas
de oro vivo nos miramos muy fijo
a los ojos, eternizando aquella cita
loca, incoherente y fugitiva.

De amantes cuyas pasión lo desordena todo,
desbarata los rieles de los dogmas
de lo que bebe y nunca podrá ser.

Y esos títulos, nombres, contratos, ritos,
casi mitos se vuelven los sueños
bajo una lluvia de realidades
que no tienen nombre, ni voz
ni estatuto definido:
sólo un alma que se expresa a gritos.

FR :

Rêves

Sous un ciel tacheté d'étincelles d'or vif
nous avons croisé nos regards,
éternisant ce rendez-vous fou, incohérent et fugitif.

D'amants emportés par la passion,
faisant dérailler les dogmes,
de ce qui doit et jamais ne pourra être.

Et ces titres, ces noms, ces contrats, ces rites,
ne sont que rêves, presque des mythes
sous une pluie de réalité sans nom, sans voix :
seulement une âme qui s'exprime en criant.
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ES:

La muerte

Estoy tan acostumbrada a la tristeza
que ya la ignoro;
no sé cuando estoy triste y cuando alegre
ni porqué río o porqué lloro.

Ya comienzo a presentir tu muerte;
una muerte que la vida marca
en el rescoldo del amor inerte,
la maldicíon que siempre me acompaña.

La muerte y el amor son prematuros,
mientras tu amor desfallece, la muerte me seduce;
estoy muerta de amor cuando me dejas
y amorosa vivo si me amas.

No eras tú el mensajero del amor que espero,
ne se te enredó en tus pies el polvo de mis sueños
o te los limpió el rocío del hastío
por el camino al que amor surgiere.

Y es que ya habías muerto,
amor, cuando naciste;
fuiste un aborto no provocado
y mi misma muerte fuiste

Por ti vivo muriendo a cada instante,
por ti se me escapa ya la vida
nuestro amor no puede continuar de suerte
que cuando quiso nacer ya no existía.

En mi jardín las flores ya están muertas,
la nieve de tu indiferencia
marchitó los pétalos de mi esperanza:
no mires atrás; sólo hay tristeza

No te retornes, se te hiela el alma
como aquellas rosas que desnuda el alba
con las mismas gotas que la lluvia exhala.

Porque cuando llegaste ya te habías ido
y cuando naciste ya habías muerto.
Eres una sombra, una ilusión,
una falsa tormenta, un rayo:
estamos en verano.

FR:

La mort

Je suis si habituée à la tristesse que je l'ignore;
je ne sais quand je suis triste ou joyeuse,
ni pourquoi je ris ou je pleure.

Je commence à pressentir ta mort;
une mort que la vie marque
sur les cendres de cet amour inerte,
la malédiction qui m'accompagne toujours.

La mort et l'amour sont prématurés;
quand l'amour s'éteint la mort m'attire;
je suis morte d'amour quand tu me quittes
et vivante si je sais que tu m'aimes.

Tu n'étais pas le messager d'amour que j'attendais,
mes rêves ne se sont pas interposés à ton passage
ou la rosée de l'ennui les a effacés
par le chemin où l'amour allait surgir.

Mais tu étais déjà mort-né,
et tu étais ma propre mort.
Par amour je me consume à chaque instant,
pour toi ma vie s'échappe à flots.
Notre amour ne peut germer,
quand il voulut naître il périssait.

Dans mon jardin les fleurs sont déjà mortes;
la neige a brûlé par ton indifférence
jusqu'au dernier pétale de l'espérance.
Ne te retourne pas, il n'y a que tristesse.

Pas de retour en arrière, ton âme risque de geler
comme ces roses que l'aube a effeuillées
avec ces mêmes gouttes de pluie qui les fit naître.

Quand tu es venu, tu n'étais plus là
et né, tu étais déjà mort.
Tu n'es qu'ombre, illusion,
fausse tourmente, une foudre:
nous sommes en été.
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