Vue de l’extérieur, la danse des derviches ressemble à un tourbillon – mais au centre règne le calme le plus absolu. L’être intérieur des danseurs se transforme en un axe, leur corps en une roue en mouvement. Les danseurs deviennent le centre de l’univers, totalement présents à eux-mêmes et pourtant reliés à tout ce qui les entoure, en un dialogue silencieux entre monde intérieur et monde extérieur. Musique et danse se fondent en un rythme qui les emporte vers le battement de leur cœur et la présence des autres.