Je viens d’une famille aimante, où nous sommes très proches les uns des autres, une famille pas parfaite mais géniale. Mes parents ont toujours fait partie de ma vie, même lorsque je les ai repoussés. Je n’ai pas manqué de grand-chose. L’une de mes plus grandes faiblesses, une faiblesse dont j’ai toujours eu honte, c’est que j’ai toujours été solitaire. J’ai eu du mal à me faire des amis parce que je peux être assez gauche, parce que je suis bizarre et parce que je vis dans ma tête. Quand j’étais petite, nous déménagions beaucoup, alors je n’ai jamais vraiment eu le temps d’apprendre à connaître ces nouveaux endroits, sans parler de nouvelles personnes. La solitude m’était familière, et elle a fait de moi ce puits sans fond de désir, ouvert et béant, désespérant de trouver quelque chose pour le remplir.