Ces manifestations d’adulation étaient monnaie courante en Roumanie. Au fil des années, nous avions tous été tirés de nos écoles ou de nos lieux de travail à de nombreuses reprises pour brandir des pancartes et acclamer notre Conducător. Les Roumains n’avaient pas le droit de se rassembler à plus de cinq, mais Ceauşescu pouvait exiger que cinquante mille personnes s’entassent pour lui.
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