Ruth Andreas-Friedrich

Je ne sais pas trop comment faire une critique sur une histoire vraie… Que peut-on critiquer, vraiment, dans ces cas-là ? Pas le fond, en tout cas.



Il s’agit, en fait, du journal d’une jeune femme allemande entre 1938 et 1945. Elle décrit exactement ce qui lui arrive, ce qui arrive autour d’elle à partir des incendies des synagogues en Allemagne. Elle décrit également la résistance, dont elle fait partie, et leur désir de voir arriver les Alliés au plus vite (pour enfin être désillusionnée par ces derniers).



Comme dit plus haut dans cette critique, il n’y a pas d’intérêt à critiquer le fond. C’est une histoire vraie, c’est arrivé.



En ce qui concerne la forme du livre, j’ai bien aimé l’authenticité du format « journal intime ». L’auteure écrit bien, même en de pareilles circonstances. Elle explique dans le prologue qu’elle prenait son journal avec elle dans la cave, lors des attaques aériennes, et prenait le temps d’écrire ce qu’il se passait. La grande quantité de noms et d’identités fait parfois perdre un peu le fil. Certains moments semblent n’être véritablement compris que par ceux qui ont vécu la Grande Guerre.



Beaucoup de réflexions (dont plusieurs mises en citations sur Babelio) sont vraiment acérées et sont même toujours d’actualité, quand on y pense.



Dernière trouvaille de mon Challenge Bibliothèque. A lire !