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Citation de rkhettaoui


La grand-mère d’Allia a vingt ans lorsqu’elle tombe amoureuse d’Ali, un moudjahid du même âge qu’elle. Il joue les coursiers pour les chefs du FLN exilés à Cologne. C’est lui qu’on choisit pour les convois délicats, grâce à son type ethnique, cheveux roux, peau blanche tirant sur le rose, on dirait un Belge. Arrivé en métropole, Ali le valeureux emmène la jeune Sarah voir les bidonvilles de Nanterre. Les ouvriers algériens vivent dans des cahutes, ils font les trois-huit, s’endorment sur la couche encore chaude des cauchemars de leur camarade qui vient de repartir au turbin. Ali a la chance d’habiter à Paris, dans ce qu’on appelle alors un « meublé ». Le père de Sarah essaie vaguement de la dissuader de s’impliquer, il n’insiste pas, ces événements en Algérie le révoltent autant qu’elle. Les descentes de police se multiplient dans les meublés, les contrôles au faciès sont permanents, systématiques.
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