Poupée, jonquille, horizon,
un papillon d’argent,
une courbe lisse,
une lourde tresse blonde, une poitrine drapée.
Elle sort et s’éveille, lorsque sa nudité la perd,
Une artiste apeurée reconvertie en un crépuscule succinct.
La fleur que tu poses sur son ventre,
Exulte entre tes seins et dans sa bouche,
Pleine du ressac de ta voix fauve.
À la fin
tout le monde tourne,
tourne, tourne, et jette les dés.
Je ne vois plus ta présence,
je veux dire...
je ne sens plus ton absence,
comme un jour de grisaille,
Comme le pain des pauvres,
comme un peuple à bout de souffle.
Le monde tourne, tourne, et tourne.
"Il n'est pas trop tard, le temps se dérobe, il ne fait pas de promesses, le commencement oppresse."
"[...] l'art compense la mort du temps, les hommes savent marcher dans les sillages des ans."