L’eau froide gardée
Extrait
Le texte est de croissant sur des brisures
De cicatrices sur ces cristaux aigus
Qu’un ciel couvre de ciels arrachés ou figures
Jusqu’à l’obscur œillet qui respire
Paysage à la destruction de l’épaule
À ce bois contenu par la lune
Quand cela bat dans l’arbre et s’embrouille avec colère
Et d’aile, d’un éclat, fait la mer trop grande
‒ où allons-nous, doux époux ?
Alors vient la femme avec étoiles ici et jambes
et vraie menthe
Et lignes pour le vent l’assouplir avec plis
dans ses beaux linges
Allume un ongle de miroir à la nuit où ses doigts
s’éteignent
Afin que l’oiseau casse et tombe dans les chambres
du monde