Les mutations de la révolution informationnelle, en conséquence, ne seraient pas tant une grande et unique rupture, confirmée par ses innombrables illustrations, qu’une pluralité hétérogène de mutations, chacune substantielle mais chacune locale, et relative à un contexte qui reste directeur, et n’est en ce sens pas véritablement « révolutionné ».
Les écrits de Sartre et de Merleau-Ponty sont, à la différence de ceux de Husserl et de Heidegger, fortement engagés dans une célébration de l'existence humaine comme telle. Ils interprètent la phénoménologie comme une façon de rejoindre l'habitation humaine des choses et des problèmes, de faire entrer la philosophie dans ses coordonnées anthropologiques.
L'évolution se ferait par sauts, par événements. L'apparition de l'homme et a fortiori l'humanisation ne procéderaient d'aucune nécessité. C'est aussi la conclusion de biologistes comme Stephen J. Gould : "le réel devient cas particulier du possible." (Ilya Prigogine)
La ressource analytique est une inspiration pour essayer à nouveau de revendiquer la grandeur de l'intelligence sans mystifier : instruisons de leurs erreurs comme des nôtres, mais commençons par les utiliser comme modèles pour sortir des nôtres.
Nulle part ailleurs, en effet, que dans l'enceinte de la poursuite du vrai, on n'a plus remis en chantier les notions, déplacé les langages, inventé des mondes et des cadre de pensée.
Nous devons [...] cesser de regarder la vérité comme le bonnet de nuit qui va gâcher la fête, alors qu'elle est depuis, au contraire, la reine de la soirée, qui l'électrise.
Bergson surprend, dérange comme un auteur limpide et quali analytique (ennuyeux comme un philosophe analytique, dira-t-on si l'on est dans un tel état d'esprit).
Il fallait rêver un nouveau monde intellectuel pour arriver au nouveau point, et c'est pour cela qu'il était besoin d'un génie.
Lâcher le politique comme boussole de la philosophie, beaucoup, je pense, s'y refusent a priori.
J'ai envie de m'arrêter à cette idée suffisamment vaste et vague.