Au cours du printemps de Damas, j'ai participé à des réunions de réflexion organisées entre autres par des mouvements de gauche. Je faisais partie du mouvement altermondialiste, car j'avais conscience que le nouveau système économique mondial constituait une partie de notre problème : en créant un univers de compétition sauvage, il engendrait des crises dont les résolutions ne pouvaient aller qu'à l'encontre des peuples. En Europe et ailleurs, de nombreux acquis sociaux, éducatifs et culturels dont bénéficiaient les citoyens ont été supprimés. L'Occidental n'est plus qu'un individu isolé réduit à une consommation effrénée.