Comme un astre puissant, il s’approche bientôt de moi, tenant dans sa main mes textes reconstitués et collés sur une feuille. D’une voix riche de tendresse il me dit :
- Pourquoi jettes-tu ce que tu écris ?
- Je ne sais pas.
- Je te vois écrire puis jeter. Qui es-tu ?
- Je suis une passante avec à un bras ma solitude et à l’autre ma liberté.
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Je saurai plus tard que ce long monsieur mystérieux qui me pousse dans les mots s’appelle Marcel Aymé.