Alors ils s’étendent sur le plancher, les yeux dans les étoiles, en rêvant au lendemain, à la sensation du sable chaud coulant entre leurs doigts de pied, à leur course quand ils pourront, enfin, se dégourdir les jambes, aux poissons grillés, aux fruits qu’ils imaginent déjà trouver, une sorte d’eden impossible, de ceux qu’on imagine le soir et que le matin désenchante chaque fois.