Je sais que je suis perdu.
Parfois je me compare à un enfant kidnappé et acheminé vers un quelconque pays étranger, hostile et lointain, pour alimenter un réseau de drogue ou de prostitution. Déraciné, seul, humilié et usé.
Et sans espoir.
Parce que personne ne sait où nous sommes. Nous sommes les aiguilles dans la botte de foin.
On nous oublie lentement.
De cela, je suis sûr.