Sandrine Thommen

Les femmes trop belles attirent les convoitises, c'est ce que découvre un pauvre paysan lorsqu'un seigneur lui enlève sa belle épouse. Qu'à cela ne tienne il va la récupérer grâce à un noyau de pêche... à découvrir

Un hymne écologique plein de poésie et de douceur. De plus, le graphique est des plus original.

On peut être un paysan très peu aisé et être très heureux, non parce que l'on se contente de ce que l'on a, mais parce que l'on sait la chance que l'on a. La femme du paysan est superbe. Elle est aussi astucieuse, d'humeur égale, douée de persévérance.

Un homme riche, très riche, doté déjà de neuf épouses convoite la femme du pauvre paysan, et il n'y va pas par quatre chemins pour l'obtenir : il l'enlève. Est aussi introduit la notion qu'avoir une belle femme se mérite, à l'aune de l'argent que l'on a - la femme-trophée a aussi sa place dans le conte, si ce n'est que la charmante jeune femme qui a choisi son époux pour ses qualités morales se rebelle en se réifiant complètement.

S'il est un autre point important, c'est la persévérance, et il en faudra à ce couple pour se retrouver.

Les couleurs chaudes et lumineuses dominent les scènes heureuses, les couleurs froides sont introduites et grignotent les dessins quand la séparation survient. Le texte est abondant, clairement à l'écart des dessins aux détails très précis.

Un conte très créatif.

Il était une fois un homme toujours de bon humeur.



Il étaitt connu de partout pour être le plus heureux de la terre.



Sa légende d'homme heureux fit parler de lui à un point qu'une beauté d'entre les beautés voulut le rencontrer ( sans doute qu'elle avait côtoyer nombre d'hommes acerbes et malhonnêtes).



C'est instantanément l'amour naissant entre les deux.



La belle sera ravie de ce jeune homme doux.







Lui, à la rencontre de la belle, il sera touché par la grâce et il ne vivra désormais que dans l'ombre de son incroyable beauté.



Il est amoureux.







Gage que tout ce bonheur ne va pas durer sinon il n'intéresserait pas grand monde ce personnage, chers lecteurs, il se lève, il se couche et il sourit ( peut-on imaginer destin moins palpitant pour des auteurs d'aventure?).



On dit parfois que les hommes sont des idiots et notre héros n'en sera pas moins, mais attention, un imbécile certe MAIS heureux, c'est toute la différence, chers lecteurs.







Réjouissez-vous, on vous promet bien entendu des bonheurs et surtout des malheurs pour éprouver le personnage dans sa routine.



La belle lui collera un dessin de son portrait dans les mains pour aller travailler aux champs, ainsi pourra-t-il se partager entre ses devoirs et son obsession amoureuse.



Mais le dessin piqué sur une branche s'envolera vers un territoire voisin.







Et voila t-y pas que le seigneur du royaume, lui, odieux personnage, un genre d'idiots qu'on aime guère mais indispensable aux aventures, viendra réclamer la beauté du portrait.







Le paysan heureux aura t-il son mot à dire?



Pas sûr.



S'indignera t-il, se révoltera t-il tandis que son seigneur et maître lui arrachera son coeur au propre comme au figuré?



( silence...)







Avant d'être volé à son aimé, la dame lui glissera un noyau de pêche dans la main (non, elle ne le lui crachera pas dans la main, elle le lui donnera, chers lecteurs), en lui recommandant de le planter, puis d'en vendre les fruits au château le moment venu.



Tandis que notre réflexion fera dix loopings afin de comprendre de quoi il retourne avec ce noyau, nous nous amuserons des allures dégingandés du paysan " joyeux" moins joyeux.







Pauvre paysan!



Les auteurs rendront le malheur comique dans toutes ses postures.



Les auteurs n'ont-ils pas de coeur, d'empathie pour les héros heureux?



La détresse et l'injustice auront un cachet réjouissant confondant, les traits seront fins, les couleurs seront lumineuses, les personnages élancés avec délicatesse.



Bref, nous succomberons au désespoir avec délectation.



Nous garderons le coeur léger tout du long.







L'issue sera étonnante et l'on se demandera vraiment comment la belle dame eut l'idée idéale au préalable pour parer à sa mauvaise fortune?



Vous comprendrez en lisant.



Nous basculerons dans le conte facétieux.



Et ça c'est heureux, car cela fera rire de choses bien méritées.







Avec ce drôle d'instinct de la belle, on ne pourra s'empêcher de se demander si il n'y a pas un peu de magie là-dedans.



Mais toutes les femmes ne sont-elles pas des fées, n'est-ce point bien connu des maris heureux?



Un album agréable et fort sympathique.

Promenons-nous au Japon avec ce bel album qui nous fait découvrir les mois et les saisons à travers une sorte d’almanach très illustré.



C’est le Japon de l’enfance : deux enfants et une grand-mère qui traversent les pages de ce calendrier et évoquent les caractéristiques de chaque mois. C’est le réveil de la nature en Mars qui s’accompagne de la cueillette des fraises. En Mai, les carpes flottent au vent pour la fête des garçons tandis que Juin évoque la chaleur et les pluies intempestives. C’est septembre et ses petits bouddhas habillés de rouge pour Jizo Bon. En octobre, on se promène à Nara au milieu des cerfs et les feuilles colorées de l’automne.



Des textes courts tout emprunts de poésie accompagnent des mosaïques d’images qui racontes ces petites choses merveilleuses qui nous laissent sous le charme foisonnant de ses nombreux détails et de sa fraîcheur nostalgique. Naviguant entre les fleurs, les fêtes, les petits moments intimes où la Nature a toujours la première place dans le cœur des japonais.

On se prend à rêver à renaître dans la peau d’un petit japonais pour vivre au moins une fois la douceur et la sérénité de cette ronde des saisons très inspirée.



Destiné aux enfants, il saura aussi convaincre les amoureux du Japon et ceux qui aiment les illustrations de qualité.
Lien : http://grenieralivres.fr/201..

Un très beau conte japonais sur fond de mythologie et de traditions sur la valeur du travail et de la générosité, de l'espièglerie un peu aussi.

Les dessins font écho aux estampes traditionnelles. Le jeu sur les couleurs est tout à fait pertinent. Ces dernières sont nuancés et pleines de joie.

Les deux dernières pages d'explications à la fin sont bien pensées pour de jeunes lecteurs ou des novices de la culture nippone et apportent beaucoup d'informations claires et ludiques.

L'évolution du personnage de Yukiko se fait en douceur en suivant le schéma ternaire du conte traditionnel. Le séquençage des pages et le fil des illustrations reprennent et suivent le texte en servant l'intrigue avec humour, facétie et justesse.

Un album emprunté que je vais noter sur ma liste d'achats à faire prochainement, à avoir dans sa bibliothèque, à lire et relire à l'envi.

"Une journée au Japon" ou une journée avec la classe en balade.



Une façon très agréable de s'immerger un peu dans le quotidien d'un petit bourg japonais (pas un grand Tokyo plein de buildings par comparaison, immense, disproportionné en hauteur et en largeur).



Un album que l'on jugera sans doute entre le documentaire et le récit pour enfants, presque sans texte (nous compterons tout de même toutes les pancartes, indiquant sur les bords des routes ou dans la ville que nous allons traverser avec la petite héroïne).

Une mention en coin de page qui marquera une progression et qui va nous resituer, identifier notre étape sur le parcours de cette classe à petits pas d'écoliers (ce détail apportera un vrai plus pour rendre à cette balade son échelle bien humaine).

Si nous nous déplaçons avec un enfant sur ce secteur et à pied, que pourrons-nous faire et voir dans un lieu comme celui-ci au Japon?

Nous sortirons de l'école, assisterons à une rencontre sportive de sumos, nous traverserons le marché, nous longerons des rivières avec un écosystème très caractéristique (des grues par exemple...) et nous rejoindrons aussi après maman et la grand-maman, nous irons aux bains publics (une habitude collective que nous ne connaitrons pas forcément). La grand-mère qui les attendra en haut d'un mont à escalader par une longue série d'escaliers, permettra aux grands lecteurs de souligner l'exceptionnel vigueur et hygiène de vie de ses séniors.



C'est un régal de transposer tout en lisant cette journée en extérieur si ordinaire au Japon, avec une des nôtres au parc d'enfants (en France).

Beaucoup de choses communes, que les jeunes lecteurs pourront remarquer, dont un également un petit charme esthétique de tradition bien visible, qui ne nous donnera pas non plus l'impression d'être n'importe où.

Avez-vous vu remarqué les toits?



Nous prendrons plaisir également à transformer cet album.en " Cherche et Trouve" en évitant de perdre de vue notre petite camarade du début ( celle qui nous fera aussi coucou du haut des escaliers en 1ère de couverture).

On aime.

Je rejoins SongeYume dans sa critique tout à fait proche de mon ressenti. Les illustrations grand format sont magnifiques et nous plongent dans un Japon que, personnellement, je ne connais pas. J'ai feuilleté l'album comme une douce promenade. Seul bémol : il m'a manqué du texte.

Les oiseaux source de nombreux questionnements dans l'histoire, l'auteure évoquent certaines suppositions abracadabrantes: ils hiberneraient comme certains animaux, pour certains dans l'eau ou iraient l'hiver sur la lune. Puis elle apporte les premiers pas d'une connaissance ornithologique.

Les oiseaux se dévoilent par leurs noms, leurs "territoires", leurs migrations, leurs modes (de vie, alimentaire mais aussi aventurier ou casanier, diurne ou nocturne, changeant ou non lors de la migration).



Puis ce défi, ce vol à travers les continents. La migration est explicitée par obligation alimentaire de certains oiseaux surtout les insectivores et les mangeurs de reptiles. Leur plumage leur permettrait pourtant de rester.

Les routes sont dessinées, du nord vers le sud mais pas seulement, certains vont en transversal. Et la diversité apparait encore plus

Bien-sûr il est question aussi de la mécanique du vol. Comment peuvent-ils voler si loin? si longtemps? sans manger? reviennent-ils? Nous apprenons les astuces des oiseaux. Ils se préparent: pour certains les plumes tombent pour se renouveler avant le vol, pour d'autres ils adoptent un régime gras pour avoir des réserves et d'autres encore transforment leur anatomie interne (les organes grossissent ou diminuent rapidement de taille).

Ils partent seuls ou groupés. Un beau matin, en suivant la météo et les signes du refroidissement, en suivant leurs gènes, ils vont vers un lieu inconnu encore d'eux ou bien délimité par les anciens qui montrent le chemin. Ils s'orientent grâce au soleil, aux étoiles ou au champ magnétique terrestre. Le vent les aide à traverser le désert (pour le vent du nord) ou les étendus d'eau mais aussi par ses colonnes d'airs chaud (importantes pour les planeurs). Les obstacles géographiques ou humains prennent alors une importance: les montagnes, les installations électriques mais aussi les détroits (moindre effort pour passer d'un continent à l'autre sans air chaud).

La migration prend aussi des aspects bien personnels selon les espèces: un chemin court ou long, à faire le plus vite possible, avec pause ou sans arrêt majeur...

La migration est aussi un retour... pour nidifier tranquillement. Au fil des pages nous comprenons en quoi ces vols saisonniers, année après année, sont des prises de risque. Pourtant, les oiseaux partent et reviennent. Fleur DAUGEY amène aussi le positionnement des experts, des scientifiques, la question du réchauffement climatique et nous présente ce déluge d'oiseaux dans le Suffolk, au sud-est de l'Angleterre.



Une superbe invitation à suivre la migration de tous ses oiseaux... des ouettes des Andes, des barges rousses, des chevaliers solitaires, des gobemouches noirs, des engoulevents, des roselins cramoisi, des tadornes de Belon, des puffins... Une description et des présentations des exploits.

Les oiseaux peints par Sandrine THOMMEN sont des silhouettes réhaussées de touches colorées. Ces oiseaux en vol partant vers le bord droit de la page sont en ligne pure et leur fausse simplicité apporte une légèreté, leur nom souligne leur courbe et c'est avec bonheur que les yeux circulent du texte aux envols.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..

Aux textes poétiques de l'auteur, répondent les illustrations délicates de l'illustratrice. Les images sont bourrées de détails que l'enfant découvrira au fil des lectures et de judicieuses notes en fin d'ouvrage apportent un éclairage sur la culture japonaise. On ressort de cet album avec un sentiment de sérénité.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

J’ai découvert ce livre grâce au panier « A l’ombre de mon arbre » emprunté à la médiathèque. Je pensais que la lecture en serait très rapide puisqu’il n’y a aucun texte. Étrangement ou heureusement, les enfants ont été très volubiles quand nous l’avons regardé; je ne peux pas dire feuilleté parce qu’on a pris le temps de s’arrêter sur chaque double planche et je leur ai laissé le loisir de discuter sur ce qu’ils voyaient.

Ils ont adoré la liberté d’expression et d’interprétation que leur a laissé cette œuvre, même si je ne pense pas qu’ils aient compris le principe de nature qui reprend ses droits mais j’ai préféré les laisser libres de penser ce qu’ils voulaient.



De mon côté, j’ai beaucoup aimé l’alliance de formes géométriques qui composaient les feuilles de l’arbre: triangle, carrés, hexagones ou comment avec seulement trois formes différentes, on peut créer le feuillage d’un arbre, un château et pourquoi pas d’autres images.

Les couleurs sont peu nombreuses: blanc, rouge, vert et noir. Les hommes sont représentés par des ombres noires, une couleur bien funèbre mais en parfaite osmose avec le thème.



Je n’étais pas sûre que ce livre plairait aux enfants et je pensais que je n’aimerais pas, le choix des couleurs ne me plaisant pas particulièrement, pourtant, une fois lu entièrement, s’attacher aux détails a rendu cet album beaucoup plus sympathique à mes yeux que ce à quoi je m’attendais. Ça été un chouette moment de partage, même si cela a quand même donné lieu à quelques discordes, normal avec plusieurs enfants. Mais malgré cela, ils gardent un bon souvenir de cet album qui fut aussi surprenant que agréable.

Vous pouvez voir de quoi je parle sur l’image en dessous ou sur le site de Sandrine Thommen: http://www.sandrinethommen.com/larbre/.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..

Ceci est un album sans texte ou quasiment. Seul un titre pour chaque double page est indiqué. Ainsi nous découvrons un combat d’apprentis sumo, une sortie scolaire, des rizières, le vacarme des cigales, des bains publics, ou encore un concert de musique pop. Nous suivons pendant une journée une petite fille japonaise dès son départ à l’école jusqu’au soir. C’est l’occasion d’observer plein de détails sur chaque double page et de voir des éléments du Japon moderne et d’autres du Japon plus traditionnel. Les dessins sont clairs. . Il y a tellement à voir qu’on peut rester longtemps dans l’observation.

Ce livre me fait penser à la famille Oukilé : nos yeux recherchent dans un premier temps la jeune écolière, puis on observe et on est transporté le temps d’un livre au Japon.

Cet album est magnifique. Les dessins sont épurés et simples, mais très détaillés. J'adore également la palette de couleur.

Les différents paysages qui s'offrent à nous au fil de la journée sont beaux et apaisants, et retranscrivent à merveille les ambiances japonaises. Cela m'a rendue nostalgique.

Ce livre promenade est à regarder, puis à re-regarder encore et encore, jusqu'à retrouver tous les détails ; on suit d'abord la petite écolière que l'on retrouve facilement à toutes les pages, et puis on aperçoit une touriste qui la croise souvent, puis des yôkai... Il y a tant à découvrir !

Yukiko est une petite japonaise qui enchaîne bêtise sur bêtise et qui adore s'amuser et faire des blagues. Elle va finir par vexer le Kami de la Lune, en reversant de l'encre dans la source protégée par celui-ci. Le Kami de la Lune s'en va, laissant les habitants dans le noir. En effet, le Kami de la Lune éclairait l'auberge du père de Yukiko. Furieux, son père lui ordonne de s'en aller pour réparer ses bêtises. Alors, la fillette s'en va dans l'espoir de faire revenir le Kami de la Lune. Elle devra faire preuve de courage, d’ingéniosité.



Ce conte est une initiation à la culture Japonaise pour les enfants. Comme dans tous les contes, on y trouve une certaine morale. C'est une jolie petite histoire.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..

Maître Muraki possédait une célèbre auberge où de nombreux visiteurs aimaient venir se restaurer et profiter de la source chaude présente dans son jardin Cette source était réputée car elle était placée sous la protection du Kami de la lune, une divinité céleste inspirant une crainte respectueuse. Tout aurait donc pu aller pour le mieux si Yukiko, la fille de l’aubergiste, n’était pas si coquine. A force de faire sans cesse des bêtises, elle a fait fuir le Kami et précipité son père vers la ruine. Chassée de chez elle, elle décide de réparer sa faute et part sur les traces du Kami afin de le convaincre d’éclairer à nouveau l’auberge de sa lumière d’argent…



Récit initiatique, ce conte d’inspiration japonaise offre aux enfants une première approche de la culture du pays du soleil levant. Les événements s’enchaînent grâce à des doubles pages très aérées où les textes ne viennent jamais réellement empiéter sur les illustrations. Celles-ci sont splendides, alternant entre le blanc du jour et le bleu de la nuit.



Ce Kami de la Lune est un récit contemplatif et joyeux. Nul doute que le jeune lecteur passera un délicieux moment en compagnie de Yukiko, petite héroïne aussi espiègle qu’attachante.
Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..

Qui sont les oiseaux migrateurs ? Ce sont des oiseaux qui préfèrent la chaleur (l’été au Nord et l’hiver au Sud) et qui effectuent un voyage plus ou moins long pour trouver leur nourriture.

Pour affronter ce voyage, il leur faut emmagasiner suffisamment de graisse. Ils se mettent à manger énormément et peuvent même doubler leur poids. Leur corps se transforme, leur cœur et leurs poumons gagnent en poids afin d’accomplir cet exploit sportif. Durant le voyage, le vent peut les aider : les oiseaux attendent les vents favorables qui vont les pousser ou les porter afin de parcourir les kilomètres sans trop se fatiguer. Ce fascinant phénomène naturel est présenté dans ce beau documentaire joliment illustré.



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Lien : http://www.dev.scienceenlivr..

Il n'y a pas de sommaire, juste des double-pages qui s'enchaînent avec bonheur, laissant leur plus grande part aux illustrations. Elles aussi sobres – un oiseau, son nom en lettres manuscrites, un décor simple -, elles enthousiasment par leur finesse alors qu'on les pressent réalisées à l'ordinateur.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Yukiko est une petite japonaise espiègle qui apprécie de faire don de ses farces à son entourage. Son père, qui tient une auberge, ne sait hélas plus à quel esprit se vouer afin d’éviter qu’elle ne fasse fuir un jour sa clientèle. Et le pire arrive toujours ! Ecervelée, Yukiko colore la source chaude d’encre noire chassant par la même occasion l’esprit bienfaisant qui conférait à la source ses effets régénérant. L’auberge, devant son succès à ce cours d’eau miraculeux, se voit bien rapidement abandonnée et le père de Yukiko, très en colère, chasse la jeune malicieuse.



Une seule solution afin de rétablir la situation, partir à la recherche de l’esprit lunaire, le « Kami », et user, cette fois, de courage afin de le faire revenir pour le bien commun.



Ce conte est dans la grande tradition, avec sa quête initiatique et ses épreuves. La petite Yukiko y apprendra évidement le sens du sacrifice, la ténacité, afin de réparer ses bêtises mais se sortira d’affaire, aussi, avec ce qui fait de la petite Yukiko un petit personnage attachant, sa malice ! Les illustrations de Sandrine Thommen et l'esprit " Kami" à tête de singe courant sur des doubles-pages sont vraiment sympathiques.

Loin du catastrophisme souvent associé à la défense de l’environnement cette ré-conciliation entre l’homme et la nature a beaucoup de charme.
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Ce conte aux magnifiques illustrations est une initiation à la culture japonaise. Une petite fille trop espiègle fait fuir la divinité qui protégeait la rivière, indispensable au commerce de son père. En partant à la recherche du kami, elle deviendra plus sage et avisée.
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