Tous les contes qu'elle avait lus se concentraient sur l'aventure grisante, la magie, le danger noble, l'amour triomphant. Pourquoi aucun n'évoquait les nuits dans les tavernes putrides, le bruit que fait un os qui se brise ou encore les interminables trajets dénués de substance féerique ?
- Moi je vous trouve très courageuse Ariane. […] Mon allégeance vous revient, Ma Dame.
- Ne dites pas n’importe quoi, je suis un monstre. Quelles princesses sont capables de tuer leur prochain ?
- Les audacieuses, les intrépides. Celles qui n’ont pas besoin de chevaliers pour voler à leur secours.
Elle avait nourrit l’espoir puéril qu’accompagner Aleric dans sa quête lui permettrait d’être elle-même une dernière fois, pour de bon, avant de s’enfermer dans une vie maritale.