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Citation de le_Bison


- Ce truc, je peux pas te le dire, mignonne, dit le lieutenant Cote, je te répète, hip, que cette affaire est top secret. […]

Bryndis luis saisit la main et la plongea sous son chemisier :

- Tiens, regarde, touche ! Mes nichons valent bien quelques infos. Juste les noms et les gardes, d’accord ?
- Tu déconnes, même si tu me baisais six mois de suite, ça ne vaudrait pas ce que je peux te dire. Même si je te mettrais dans tes meubles et que je te faisais un enfant, ça ne serait pas assez cher payé.

Bryndis en avait marre de marchander. Elle déboutonna son jean et le tira en avant. A l’intérieur brilla un élastique doré. Et un minuscule triangle de même couleur.

- Mate un peu et écoute-moi bien, andouille, c’est mon dernier prix, dit-elle. Si tu me dis ces noms, je te laisse mettre la main et faire tout ce que tu voudras jusqu’à ce que j’ai vidé ma bouteille. C’est à prendre ou à laisser.

Le lieutenant la regarda, baissa les yeux et essaya de se concentrer sur le ventre lisse de la journaliste.

- Ah, mon amour, tu ne me facilites pas les choses. Voyons, laisse-moi voir ce qu’il reste.

Bryndis brandit la bouteille. Il en restait un peu moins de la moitié.

- Sans blague, tout ce que je veux ?
- Je te l’ai déjà dit. Tu acceptes ?
- D’accord.

La journaliste sortit un carnet et un stylo-bille de la poche de son chemisier.

- Écris-les ici et signe, lui dit Bryndis. Si c’est un mensonge, demain je te dénonce au colonel de la brigade. Je lui dirai que tu m’as attirée ici et que tu m’as violée.
- Allons, ne dramatise pas, répliqua le lieutenant Cote. Donne-moi ce truc.

Il écrivit maladroitement sur le carnet. Bryndis relut, vérifia que c’était lisible et glissa le tout dans sa poche.

- Ok, dit Cote. Et maintenant place aux bonnes choses avec votre permission ?

Il glissa sa main dans l’entrejambe et Bryndis, écartant un peu les cuisses, se mit à boire au goulot. Pendant qu’il essayait de la pénétrer avec son doigt, elle déglutissait, gorgée après gorgée, sans reprendre son souffle, le liquide brûlant. En moins d’une minute, la bouteille était vide et Bryndis referma les jambes.

- Fini, lui dit-elle. Le contrat a été rempli.
- Mais mon amour, je n’ai même pas encore eu le temps de bander.
- La prochaine fois, tu n’as qu’à être plus vif.
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