Et cependant, que les bras de mon père, son regard et sa voix n'aient jamais été qu'un songe, que le corps des mots, la chair des livres aient suppléé son corps absent, et la fiction délirante inlassablement déroulée par ma mère fut successivement, et peut-être simultanément, dans ma vie, un grand malheur, puis une grande chance - puis cela aussi devint banal.