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3.25/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Sarah Emmerich a été journaliste avant de travailler dans l’univers politique où elle écrit les discours et interventions pour les hommes et femmes politiques. En poste à la mairie de Paris, elle publie son premier roman « La suivante » en 2018.

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Retrouvez l'émission sur : http://www.web-tv-culture.com/ Un premier roman, c?est toute une aventure, à la fois un aboutissement et un premier pas. C?est cette aventure que vit aujourd?hui Sarah Emmerich qui publie « La suivante » chez Flammarion. S?il s?agit d?un premier livre, l?auteur n?est pourtant pas novice dans le maniement des mots et de la syntaxe puisqu?elle fut journaliste puis rédactrice de textes et de discours dans l?univers politique. D?ailleurs, Agnès, l?héroïne de ce roman, est elle-même petite main à la mairie de Paris, elle est la plume de madame le maire. Certains autour d?elle voudraient bien sa peau. Elle le sait mais Agnès ne veut pas faire de bruit. Quant à sa vie personnelle, là aussi, Agnès se veut discrète et personne ne connait ses secrets, pas même sa s?ur. Lorsque leur père meurt, c?est un peu comme si on enterrait la statue du Commandeur. Rescapé d?Auschwitz, il était le phare de toute la famille. Mais là encore, tout n?est peut-être pas aussi simple. La réalité va peu à peu rattraper Agnès tandis qu?une ombre furtive semble la suive à chacun de ses pas?. Avec ce premier titre, Sarah Emmerich nous propose un roman envoûtant, oppressant, avec un personnage central, Agnès, que l?on a à la fois envie d?aimer et de détester. En suivant Agnès dans les rues de Paris, le lecteur est entrainé dans plusieurs histoires qui déboucheront sur un dénouement inattendu, douloureux mais salutaire. Porté par une belle écriture, littéraire et puissante, le premier roman de Sarah Emmerich est une réussite. « La suivante » est publié chez Flammarion.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Non, le plus difficile c’est l’absurdité d’écrire sur la mort d’un survivant, ce mot est absurde. J’ai longtemps tourné autour de ce mot-là, « survivant », autant dire « Superman », voire « Übermensch », un héros capable d’avoir fait la nique aux surhommes nazis sur leur propre terrain, d’être revenu du pays d’où personne ne revient jamais, d’avoir triomphé de la faim, du froid, de la dysenterie et de la soif aussi, il paraît que c’est ça le pire : la soif rend fou.
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Je ne hâte surtout pas le pas, je fais celle qui ne se sent pas du tout concernée, qui n’est coupable de rien, je garde la même allure, la même direction, surtout je ne change rien. Les choses sont allées incroyablement vite ou alors se sont arrêtées tout d’un coup, à dire vrai je n’en ai aucun souvenir. Je suis une poussière suspendue dans le temps et perdue dans l’espace. Arriver jusqu’au grand porche, saluer les huissiers, franchir les portiques, échanger des poignées de main, des hochements de tête, une autre que moi a fait tout cela, je n’étais plus qu’une particule effondrée de l’intérieur, je contemplais mon enveloppe charnelle mue par cette étonnante capacité à accomplir les gestes du quotidien.
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Un monde où la liberté de mouvement aurait supplanté la libre circulation des marchandises, un monde dont les frontières seraient reconnues plutôt que défendues, dépassées plutôt qu'interdites.
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On nous avait choisis parce qu’on avait encore les joues pleines et qu’on était jeunes. Immédiatement après tout ce cinéma, on nous a vaccinés et on nous a dit qu’ici on faisait des expériences et qu’on allait nous tuer. On le savait, on avait vu le crématorium qui fonctionnait mais c’était sans jamais appeler les choses par leur nom. Tout reposait sur des non-dits, c’était encore plus sombre.
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Moi, je regardais cette scène dans la regarder. Vous savez, on peut régler la distance focale du regard tantôt en deçà tantôt en delà. On n'avait pas le droit de détourner la tête, il y avait partout des gardes qui, dès qu'on détournait la tête, nous tapaient dessus donc... c'était vraiment...une scène, une scène atroce.
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Avec papa, on passa toujours des sélections : il fallait avoir de bonnes notes, se tenir droites, faire du sport aussi,"une règle de vie bien ordonnée", il répétait toujours ce truc avec un soin maniaque, il nous fallait rester bien sagement alignés en rang, sous peine de mort.
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Faire dans l'épure pour dire une prière, trouver la formule, c'est magique, revenir sur terre , se concentrer, écrire un discours qui argumente, qui explique, parle à l'intelligence, parle à la tête et au cœur en conscience, c'est cela qui fait les beaux discours.
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La nouvelle équipe adorait, bien plus que le Maire sortant lui-même, la novlangue bien-pensante, où n'existent plus ni aveugles, ni pauvres, ni vieux ou handicapés mais une profusion de signes et d'expressions toutes faites pavés de bonne intention.
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