Je sais que rien ne m'émeut jusqu'au bouleversement, jusqu'à déliter ma colère. Que les fondations de mon enfance ne sont pas assez solides pour que je tienne debout. Je pense à la terre des jardins qu'on retourne au printemps, à ce que disaient les vieux du village : "Ya pas moyen, t'as beau rajouter du fumier, ça prend pas. La terre n'est pas bonne."
Je ne suis pas bonne. Ça prend pas. Mauvaise terre, mauvaise graine.