Aroha aurait pu aider à laver Koro, à lui mettre la tenue des guerriers et à le parer des plumes des morts, mais elle était pétrifiée. Dans sa tête se mélangeaient les souvenirs épouvantables de la nuit et ceux de l'accident de chemin de fer et, sans cesse, elle entendait les paroles de la mère d'Haki : "Je te maudis, fille pakeha", et la mise en garde de la grand-mère de Matiu : "Sois prudent, mon petit-fils. Il peut être dangereux d'incarner le fil du cerf-volant que désirent les dieux...". Un deuxième homme avait voulu retenir la fille dont le maunga était ancré dans le ciel. Il l'avait lui aussi payé de sa vie.