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Jean-Marie Argelès (Traducteur)
EAN : 9782809845129
580 pages
L'Archipel (25/05/2023)
4/5   11 notes
Résumé :
Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha, la fille de Linda (l'une des deux héroïnes du Chant des coquillages), mène une enfance heureuse dans l'orphelinat que dirige sa mère à Otaki, sur l'île du nord.
Mais un jour de septembre, alors qu'elle est âgée de quatorze ans, sa vie bascule. Elle réchappe de peu à un accident de train, au cours duquel son ami de toujours, Matiu, périt dans ses bras.
Depuis, Aroha traîne son chagrin. Pour l'extraire de sa solitude, Linda... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha, quatorze ans, mène une vie heureuse à Otaki sur l'île du Nord, auprès de sa mère qui dirige un orphelinat. Lorsqu'elle prend le train avec son ami Matiu pour se rendre en terre maorie, un accident se produit. Sa vie s'en trouve bouleversée à tout jamais. Elle en réchappe mais son ami d'enfance meurt dans ses bras. Aroha ne s'en remet pas. Pleine de chagrin, elle n'aspire plus à rien.
Linda, sa mère, a l'idée de l'envoyer quelques mois dans la ferme de sa soeur, Carol, à Rata Station sur l'île du Sud. Une fois là-bas, la jeune fille découvre un univers différent, une nouvelle façon de vivre et sympathise avec ses cousins, Robin, rêveur, et la vive March. Une belle et tendre amitié s'installe alors.
Mais, des événements inattendus se produisent et des choix s'imposent.

"Sous la montagne de feu" est le troisième tome de la trilogie maorie dont les deux premiers romans "Fleurs de feu" et "Le chant des coquillages" posent les bases de la saga dès 1837 avec l'arrivée des colons allemands en Nouvelle-Zélande. Je n'ai pas lu les précédents tomes et cela ne m'a aucunement perturbé dans ma lecture car dans celui-ci l'histoire se concentre sur la jeune Aroha et non sur le passé.

J'y ai retrouvé ce que j'aime tant dans les romans de Sarah Lark, notamment la question du colonialisme et de la culture autochtone à travers des destins de femmes exceptionnelles.

Entre l'île du Nord et celle du Sud, c'est toute l'histoire des colons néo-zélandais que l'autrice évoque. Ils sont allemands, irlandais ou encore canadiens, et ont tout quitté pour tout reconstruire dans ce pays du pacifique aux paysages magnifiques.

Elle parle du rapport à la terre, du lien et du respect du peuple maorie. Il est aussi question de traditions, de croyances, de superstitions et de malédictions.

Aroha et ses amis nous font traverser le temps et nous enseignent le passé grâce à leur histoire.

On découvre l'industrialisation progressive des grandes villes et le travail des femmes avec March. On suit Robin dans la construction de son projet artistique.

Ce livre est riche en histoire et nous transporte dans le destin de ses personnages prêts à se prendre en main afin de bâtir leur vie comme ils le souhaitent.

Une très bonne lecture immersive qui invite le lecteur au voyage et au dépaysement.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Fleurs de feu est une saga de Sarah Lark que j'adore, les deux premiers tomes ayant frôlé le coup de coeur selon mes critères. J'attendais donc beaucoup de ce troisième tome intitulé Sous la montagne de feu et si j'ai beaucoup apprécié ma lecture, elle ne fut pas à la hauteur de mes attentes, ayant été moins charmée.

Sous la montagne de feu reste dans la continuité du Chant des Coquillages, en faisant un saut dans le temps et en s'intéressant plus particulièrement à la troisième génération depuis Cat et Ida, les héroïnes du premier roman Fleurs de feu, dont la famille s'est encore plus élargie. Ces nouveaux personnages, ces jeunes gens auxquels nous nous intéressons sont Aroha, la fille de Linda et donc petite fille de Cat, qui a un véritable don avec les langues et qui se sent maudite selon les croyances maoris, ayant peur de s'attacher à un homme car ceux proches d'elle finissent par disparaître ainsi que Robin, le dernier fils de Cat, jeune oncle d'Aroha (ils ont le même âge), différent, naïf, peu sûr de lui et passionné de théâtre. Si j'ai beaucoup apprécié Aroha, j'ai vraiment détesté Robin, bien loin du genre de personnage masculin que j'apprécie. J'étais beaucoup moins sensible à son parcours chaotique. J'ai aussi également beaucoup aimé March, la petite fille de Jane, une jeune femme de poigne spécialisée dans l'économie et qui va se battre dans un monde masculin. Les anciens personnages des précédents tomes sont bien présents, mais pas tous comme Ida et Franz par exemple. Mais ces personnages ne sont plus sur le devant de la scène. D'anciennes connaissances néfastes refont leur apparition comme les terribles Vera et Joe, et de nouveaux ennemis s'en viennent.

Ayant lu le second tome il y a environ un an, mes souvenirs n'étaient plus aussi nets, heureusement, l'autrice permet quelques rappels en début de roman pour mieux situer les personnages car la fresque familiale est gigantesque. Je me suis aussi amusée à faire un petit arbre généalogique à côté pour bien me rappeler qui était qui par rapport à qui et il m'a bien servi au début.

La lecture est toujours aussi enrichissante, qui permet vraiment d'en savoir plus sur les Maoris, sur leurs us et coutumes, sur leur adaptation, leur évolution. Un univers qui ne m'est vraiment pas familier et que j'aime à découvrir à travers les récits de Sarah Lark. Nul doute que le travail de recherche est colossal pour une meilleur immersion et un certain réalisme. Et comme toujours, Sarah Lark n'hésite pas à dénoncer les inégalités de sexe et sociales, les injustices et met en avant des tragédies humaines. Dans ce troisième tome, on sent vraiment l'impact qu'on eut les colons en Nouvelle-Zélande, les Maoris ont dû malgré eux s'adapter et l'île se lance vers l'industrialisation de masse.

J'ai mis du temps à lire ce troisième tome (plus d'une semaine) et ce n'est pas à cause des 600 pages car j'avais lu les deux précédents en 3 ou quatre jours, ayant du mal à les lâcher. Non, je l'ai trouvé bien moins addictif, les intrigues un peu moins prenantes et il m'a manqué ce côté addictif auquel j'étais tant habituée. de bien nombreuses longueurs sont aussi à déplorer et j'ai manqué à plusieurs reprises de décrocher de l'histoire.

En bref, une très bonne lecture mais j'ai été bien moins charmée que pour les deux premiers tomes, la faute à des personnages qui m'ont laissé relativement de marbre, surtout un en particulier et à un manque d'addictivité flagrant. J'espère donc que le prochain tome me plaira davantage et relèvera le niveau de la série !

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel pour la lecture de ce roman.
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Sous la montagne de feu clôt la trilogie de la saga Néo-zélandaise de Sarah Lark. Dans Fleurs de feu, nous découvrions le destin de Cat et Ida : les terribles épreuves que les hommes leur ont imposées, leur combativité et la force puisée dans leur amitié indestructible. le chant des coquillages était consacré à leurs filles, Linda, Carol et Mara et les drames qu'elles ont vécus, au coeur de la révolte des Maoris. le dernier tome concerne la troisième génération.

Otaki, Nouvelle-Zélande, 1880. Depuis quatorze ans, Linda dirige une école avec internat pour enfants maoris. Au départ, un ancien foyer pour orphelins de guerre maoris, l'établissement accueille, maintenant, des élèves envoyés par leurs familles. Les petits apprennent l'anglais, mais parlent aussi le maori. Matiu, lui vit depuis ses trois ans à Otaki. Il est très proche de Aroha, la fille de Linda. Lorsque l'adolescent se rend pour la première fois dans sa tribu, son amie est autorisée à l'accompagner. Pendant le voyage, une tragédie se produit.

Pour aider sa fille à surmonter son traumatisme, Linda décide de l'emmener à Rata Station, où vivent sa mère et sa demi-soeur. Aroha rencontre ses cousins : Robin, qui rêve de jouer Shakespeare sur scène, et March, passionnée d'économie. Auprès de sa famille, Aroha reprend ses études et son destin en main. Mais de tragiques évènements renforcent ses convictions négatives : elle est persuadée d'être victime d'une malédiction. Quant à Robin, à vouloir vivre ses rêves, il se brûle les ailes, auprès d'un personnage maléfique que nous avions découvert précédemment.

Aroha et Robin sont les personnages principaux de Sous la montagne de feu. Leur histoire s'inscrit dans celle de la Nouvelle-Zélande. Sarah Lark dépeint les terrasses roses et blanches qui, au XIXe siècle, attiraient des touristes du monde entier, jusqu'à leur destruction par l'éruption volcanique du Mont Tarawera, en 1886. Considérées comme un trésor par les Maoris, elles faisaient vivre le commerce local. L'auteure relate, également, l'industrialisation du pays, l'immigration chinoise, les conditions de travail des ouvriers et l'impassibilité des patrons, face à la misère et à la grogne de leurs salariés. Enfin, elle décrit l'univers, parfois, impitoyable du théâtre.

J'ai eu la sensation que Sous la montagne de feu resserrait le récit autour de Aroha et de Robin. Pendant une grande partie du livre, nous suivons leurs destinées parallèles. J'ai aimé les deux cousins pour des raisons différentes : l'une est courageuse, l'autre est très sensible. Les Pakehas (les blancs) tiennent une place plus grande que dans les autres tomes, semblant illustrer le recul forcé des tribus maories. Bien que dans la première partie du livre, l'évasion soit présente, dans la dernière, les évènements sociaux, industriels et familiaux prédominent. J'avais adoré Fleurs de feu et le chant des coquillages, mais certains passages de ce dernier m'avaient donné une impression de lenteur, que je n'ai pas ressentie dans La montagne de feu. Ce titre conclut, merveilleusement, la saga : les rêves et les espoirs se confondent avec les désillusions et les chagrins.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Sarah Lark signe la fin d'une trilogie avec brio, Sous la montagne de feu le dernier roman qui nous embarque en Nouvelle-Zélande vient de sortir au mois de juillet aux Éditions de l'Archipel.

Résumé de l'éditeur

Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha vit heureuse dans l'orphelinat que dirige sa mère Linda à Otaki, sur l'île du Nord. Jusqu'à ce jour de septembre où, à 14 ans, elle réchappe de peu à une catastrophe.

Pour l'aider à surmonter le traumatisme et le sentiment de culpabilité qui ne la quitte plus depuis, Linda décide de l'envoyer à Rata Station, la ferme où sa demi-soeur Carole élève des moutons.

Aroha y fait connaissance de ses cousins Robin, qui rêve de devenir acteur, et de sa soeur March, aussi enjouée qu'ambitieuse. Une amitié indéfectible va se nouer entre les adolescents, à ce moment charnière de leur vie où déjà il leur faut faire des choix.

Ces descendants des premiers colons sauront-ils, malgré les coups du sort, prendre leur destin en main pour se bâtir une vie meilleure ?

✰✰✰

Sarah Lark, c'est typiquement l'autrice que j'aime lire lorsque le beau temps pointe le bout de son nez ! On se plonge d'autant plus facilement dans ses écrits lointains lorsque le soleil réchauffe notre peau. La chaleur, un bon verre de thé glacé et il devient compliqué de lâcher ce pavé de 600 pages.

Cette saga a commencé en Allemagne, puis l'autrice nous a fait embarquer pour la Nouvelle-Zélande et un peu aussi pour l'Australie. Sous la montagne de feu signe la fin du voyage mais je compte sur l'autrice pour nous surprendre avec ses prochaines publications. Ce troisième et dernier tome nous permet d'apprendre à connaitre la nouvelle génération, ceux qui n'ont pas connu la guerre entre les colons et les maoris, ceux qui n'ont pas connu la faim et le manque de perspective d'avenir. La culture maorie est bien ancrée dans leur mode de vie, rare sont ceux qui ne parlent pas le maori et qui n'ont pas au moins un ancêtre parmi-eux. L'autrice met en scène cette troisième génération qui a moins besoin de lutter pour survivre et se faire entendre dans un pays marqué par la colonisation.

Aroha est la représentante parfaite de cette génération, elle aspire à une vie simple et veut continuer à créer le lien entre les maoris et les colons. Malheureusement, pour ceux qui ont déjà lu des romans de Sarah Lark, vous saurez qu'elle laisse rarement ses personnages se la couler douce au soleil. Aroha, va devoir lutter contre la malchance et les catastrophes naturelles dès son plus jeune âge et va également se battre contre elle-même. Heureusement, ses cousins seront là à chaque étape ainsi que ses nouveaux amis pour la soutenir et lui permettre de vivre la vie dont elle a toujours rêvé. C'est un personnage attachant que l'on prend plaisir à suivre, mais il faut avouer que j'ai eu un petit coup de coeur pour son oncle Robin. Ce jeune homme voué à reprendre l'exploitation familiale n'a qu'une envie : monter sur les planches. A mon sens, c'est le personnage qui nous surprend le plus de par son évolution. C'est une évolution lente et réaliste, rien de rocambolesque et cela donne d'autant plus d'authenticité à ce personnage.

Concernant l'intrigue, si vous voulez de l'action passez votre chemin. Sarah Lark nous offre une fresque qui se déroule sur plusieurs années et elle prend son temps pour développer la vie de ses personnages. C'est un rythme qui peut déranger, mais en ce qui me concerne j'ai trouvé que c'était tout à fait adapté à l'histoire qu'elle a décidé de développer. C'est une fin parfaite, la seule chose qui m'a dérangée c'est qu'il m'a fallu beaucoup de temps pour me remémorer le tome précédent et donc les liens de parenté entre tous les personnages. L'autrice ne lésine pas sur le nombre de personnages et cela peut rendre la lecture quelque peu compliquée !

Si cous appréciez les grands espaces, les voyages et tout de même un peu de romance, cette trilogie est faite pour vous !

Je remercie bien évidemment les éditions de l'Archipel pour cette découverte !
Lien : https://leschasseusesdelivre..
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Le dernier volet de la trilogie Fleur de feu de Sarah Lark clôture une génération d'histoires fascinantes.
Cette fois-ci, ce sont les petits-enfants d'Ida et Cat qui prennent le devant de la scène, tout en laissant place aux personnages précédents dans une troisième partie réunissant les protagonistes familiers.

L'industrialisation constitue un élément majeur de ce tome.
Les machines ont fait leur entrée en Nouvelle-Zélande, exploitant les travailleurs mal rémunérés, tandis que les femmes se trouvent opprimées dans ce secteur.

C'est dans ce contexte que March, la fille de Mara, se distingue par ses compétences et ses talents de gestionnaire.
Elle se révèle impitoyable, axée sur la maximisation des profits, au détriment des travailleurs exploités, dont la santé est sacrifiée pour des salaires de misère.
Cette attitude rappelle le caractère de son père, le guerrier Hauhau Maori, bien que March ne soit pas un personnage auquel je me suis particulièrement attachée.

Aroha, la fille de Carol, traverse de nombreuses épreuves tout au long de l'histoire.
L'amour et le bonheur semblent lui échapper, dès son plus jeune âge, lorsqu'elle assiste à un tragique accident de train qui coûte la vie à l'amour de sa vie.
Cet accident, que j'ai découvert être le plus ancien causé par le vent, la conduit ensuite aux Terrasses Roses et Blanches, détruites par une éruption volcanique en 1886.
Ces éléments historiques ont piqué ma curiosité et m'ont incité à faire des recherches complémentaires.

Comme dans les tomes précédents, Sarah Lark incorpore habilement des événements historiques dans son récit, restant fidèle à son style narratif.

Le personnage principal de la dernière partie est Robin, le fils cadet de Cat et Chris.
Ce jeune homme sensible et passionné de théâtre semble en décalage avec le reste du monde.
Son caractère naïf le conduit vers une vie empreinte d'oppression et de malheur, jusqu'à ce qu'un tournant inattendu ne vienne changer le cours de son existence.

Néanmoins, cette dernière partie, riche en intrigues et en événements, peut sembler lourde à certains moments.
Sarah Lark a peut-être voulu en faire trop, à mon goût, mon attention s'est dispersée et j'ai peiné à terminer cet opus bien que j'adore la saga et les personnages.
J'ai eu l'impression que la progression des personnages était artificielle et que les antagonistes étaient évincés un peu trop rapidement.

En conclusion, ce dernier tome présente des personnages intéressants qui se perdent parfois dans une histoire surchargée. Néanmoins, il parvient à conclure de manière satisfaisante cette saga captivante.
Malgré quelques réserves, cette série reste une lecture immersive et enrichissante, offrant une plongée dans l'histoire de la Nouvelle-Zélande et des personnages féminins exceptionnels.

Avec ce onzième roman de l'autrice que je lis, se referme la trilogie qui a vu trois générations de femmes prendre leur destin en main.
Dans la Nouvelle-Zélande du XIXe siècle, nous marchons sur les pas d'Aroha, qui doit apprendre à se reconstruire après le terrible drame qu'elle a vécu adolescente.

Une autrice que je te conseille, j'ai lu absolument toutes ses sagas traduites en français

Lien : https://unesourisetdeslivres..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Nous vivons au XIXe siècle, nous, c'est-à-dire tous, Maoris, compris. Nous partageons un pays et une monnaie, beaucoup ont la même croyance. Le monde est sillonné de routes, le chemin de fer existe, il y a des usines et des marchandises que les Maoris eux aussi désirent acheter. Ils ne sont plus des sauvages depuis longtemps, à supposer qu'ils l'aient jamais été. Je trouve ce mot inconvenant pour tout homme, quel qu'il soit. Et il n'a jamais existé de bons sauvages. Vous vous rappelez peut-être les guerres Hauhau ? Des Maoris fourvoyés en sont venus à l'idée de rappeler à la vie les anciennes coutumes polynésiennes. Ils coupèrent les têtes de leurs ennemis, les fumèrent afin de les garder comme souvenirs. Ce n'est pas à cela que vous vous voulez revenir, n'est-ce pas ? Vous devrez alors admettre que les Maoris veuillent être des prestataires de services comme nous tous. Ils modifient leurs coutumes afin de pouvoir se montrer aux touristes sans que ces derniers prennent peur. En retour, le touriste doit admettre que le jeune homme qui danse le haka le soir les accueille pendant la journée à la réception et leur montre leur chambre. En livrée, si le propriétaire de l'hôtel y tient, un propriétaire qui peut parfaitement être un Maori en costume.
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Aroha aurait pu aider à laver Koro, à lui mettre la tenue des guerriers et à le parer des plumes des morts, mais elle était pétrifiée. Dans sa tête se mélangeaient les souvenirs épouvantables de la nuit et ceux de l'accident de chemin de fer et, sans cesse, elle entendait les paroles de la mère d'Haki : "Je te maudis, fille pakeha", et la mise en garde de la grand-mère de Matiu : "Sois prudent, mon petit-fils. Il peut être dangereux d'incarner le fil du cerf-volant que désirent les dieux...". Un deuxième homme avait voulu retenir la fille dont le maunga était ancré dans le ciel. Il l'avait lui aussi payé de sa vie.
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Le volcan crachait maintenant d'énormes boules de feu qui entamèrent une danse infernale. L'atmosphère fut comme chargée d'électricité, des éclairs jaillissaient, accompagnés de coup de tonerre. Les boules formèrent des colones dressées dans le ciel, tandis que des torches gigantesques sortaient du cratère, semblables à des nuages de fumée et de vapeur.
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Whaharewarewa surgit enfin sur un arrière-plan boisé : des rochers blancs entre lesquels Robin apperçut des bassins d'un bleu d'azur et de mares boueuses. Quand l'eau jaillit du puissant geyser Pohutu à quelques mètre seulement du chemin, même Leah poussa un cri de surprise. Les champs de lave, les nuages de vapeur et les jets d'eau bouillante montant de terre sans crier gare ....
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Vidéo de Sarah Lark
#LaValleeduLotusRose #KateMcAlistair #Inde
Le nouveau volet de l'enivrante saga du Lotus Rose, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark (Le Pays du nuage blanc) et de Tamara McKinley (La Dernière Valse de Mathilda).
• émotion et évasion : un roman qui s'inscrit dans la lignée des sagas de Tamara McKinley et Sarah Lark • parution simultanée chez Archipoche du deuxième volet de cette saga : La Cité du Lotus rose • le livre audio de la Vallée du lotus rose s'est hissé dans le top 30 Amazon « On ne résiste pas à l'histoire de cette héroïne déterminée à échapper au carcan de son éducation », Ici Paris ; « Voyages rocambolesques, villes légendaires, amours, passions et haines émaillent ce roman », Maxx ; « Un grand roman d'évasion, une magnifique histoire romanesque » Babelio
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