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Citation de Flopense


Ma mère envisageait la vie comme une gigantesque tapisserie constituée de millions d’actes infimes qui, tous, contribuaient à sa réalisation. Elle ne croyait pas aux grands actes héroïques, mais aux petites actions entreprises avec beaucoup d’amour et d’imagination. Notre individualité dépend de ce qui nous entoure. Elle est indissociable de notre environnement. Elle n’envisageait pas la réalisation de soi comme un objectif lointain et inatteignable, mais comme une tâche de chaque instant. Adeptes du jaïnisme, nous ne nous comportions pas comme des individus isolés. Le mutualisme définissait toutes nos relations. Nous partagions tout et mettions tout en commun, affection, vie privée, argent et biens propres. Nous n’étions ni riches, ni pauvres – ces catégories n’avaient aucun sens à nos yeux. Pour voyager, nous logions dans des pensions fonctionnant sur le principe de l’hospitalité réciproque : nos n’avions rien à payer pour notre séjour, mais nous étions tenu d’offrir la même hospitalité aux Jaïns de passage dans notre ville.
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