Un soir des voix mystérieuses se font entendre. Quand tu auras peint 300 tableaux, ce jour-là la guerre finira. Et le 7 mai 1945 je signai mon trois centième tableau.
Je laissai guider ma main, j’employai les différentes couleurs, traçai des figures géométriques, des arabesques, puis des têtes humaines que je n’avais jamais su représenter ; des motifs d’art byzantin voisinant avec des panneaux de style hindou, des signes, véritables hiéroglyphes impossibles à déchiffrer.