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Citation de enkidu_


Ce qui ajoute à la noblesse de cette solidarité sociale dans l’histoire de l’Islam est qu’elle dépasse le cercle de l’appartenance religieuse pour s’étendre à toute l’humanité.

‘Umar s’enquit un jour d’un vieil aveugle qui mendiait et apprit qu’il était juif ; il lui dit : « Qu’est-ce qui t’a poussé à mendier ? » L’autre répondit : « Le tribut, le besoin et l’âge. » ‘Umar le prit alors par la main et l’emmena chez lui où il lui donna ce dont il avait besoin sur l’instant puis envoya dire au secrétaire au Trésor : « Tiens compte du sort de ce pauvre homme ; par Dieu, ce ne serait pas juste de le négliger dans sa vieillesse après l’avoir exploité dans sa jeunesse. Les aumônes sont destinées aux pauvres et aux misérables et celui-là est un des pauvres parmi les gens du Livre. » Il l’exonéra ainsi, dans sa misère, du paiement du tribut.

Sur la route de Damas, il passa un jour par les terres d’un groupe de lépreux chrétiens. Il ordonna qu’on leur fit l’aumône et qu’on leur donne à manger.

C’est ainsi que l’esprit de l’Islam a élevé ‘Umar vers les hauteurs du sentiment humain le plus noble depuis près de treize siècles. Il a fait de la sécurité sociale un droit pour l’homme indépendamment de sa religion ou de sa confession, un droit que n’entrave ni doctrine ni loi. (pp. 282-283)
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