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2.92/5 (sur 12 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Il a 90 ans et s'appelle Scotty Bowers. Cet inconnu du grand public était pourtant, dans son domaine, une vedette de Hollywood, de l'immédiate après-guerre jusqu'aux années 1960. Pompiste à Los Angeles, c'est grâce à lui que les stars ne sont jamais tombées en panne des sens. Hommes ou femmes, il a su satisfaire tous les caprices sexuels de ses célèbres clients. La liste a de quoi donner le tournis : Katharine Hepburn, Cary Grant, Vivien Leigh, Rock Hudson, Spencer Tracy, Errol Flynn, le duc et la duchesse de Windsor, Anthony Perkins, Édith Piaf. Son secret? "J'étais fier de mon sexe et j'étais heureux de le faire partager." Des souvenirs qu'il évoque dans un livre, Full Service*.

En 1945, Scotty Bowers est un beau jeune homme de 1,85 m aux yeux bleus, fraîchement démobilisé des marines. Il n'a qu'une envie : profiter de l'existence au maximum. Pompiste dans une station-service à la croisée des grands studios, il sert régulièrement des stars. À la phrase rituelle, "Je peux vous aider, Monsieur?", il s'entend répondre : "Je suis certain que vous serez à la hauteur." Désormais, pour une vingtaine d'années, Scotty Bowers sera un membre très actif de la communauté hollywoodienne.

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Source : le JDD
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Édith Piaf avait quarante ans lorsqu’elle a posé le pied pour la première fois sur le sol des États-Unis, afin de tenter d’accroître encore le succès phénoménal qu’elle connaissait en Europe. Dans de nombreux pays, elle était considérée comme une icône de la chanson française. Elle chantait des mots simples, aux accents poignants, d’une voix râpeuse, esquintée par le tabac. J’aimais beaucoup ses graves et la façon dont elle faisait rouler les « r » au fond de sa gorge. Pendant la guerre, elle avait chanté dans des cabarets de la France occupée par les Allemands. Et en 1946, elle avait signé sa chanson éternelle, La vie en rose, mais personne n’oubliera jamais non plus son interprétation merveilleuse de Non, je ne regrette rien, L’hymne à l’amour ou La foule. Pour beaucoup, c’est encore la chanteuse française la plus populaire.
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Édith était une petite femme adorable, aux yeux sombres, aux cheveux brun foncé, pas vraiment une beauté fatale mais un visage attachant. Je la trouvais sexy en diable, mais elle paraissait souvent triste, l’émotion à fleur de peau.
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Les vrais homos étaient les clients les plus exigeants. Un hétéro demandait à être mis en rapport avec une blonde ou une brune, ou une fille bien roulée, ou avec des gros seins, ou bien une spécialiste de quelque chose, comme une superbe suceuse, mais les demandes des homos étaient vraiment spécifiques. Ils ne voulaient pas seulement un blond, grand et beau, mais il fallait aussi qu’il soit bronzé, ou poilu, ou imberbe ou musclé. Il fallait qu’il ait une grosse queue, ou qu’il soit circoncis, ou pas, qu’il ait des grands pieds, du poil sur les orteils, des yeux bleus, les cheveux longs ou je ne sais quoi encore.
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Je respire déjà son parfum de Paris… Je n’ai aucune idée du nom de ce parfum, mais elle le porte depuis le premier jour où je l’ai rencontrée. Elle approche des quatre-vingts ans sans doute mais a gardé un charme fou. Un frisson sensuel réveille mes entrailles et je sens monter en moi les prémices d’une érection. Bien sûr, je n’ai plus la vigueur de mes seize ans. Ni de mes vingt-six, trente-six ou même quarante-six ans. Mais pour moi, le sexe, c’est la vie, il a gardé toute son importance. Je sais néanmoins que je ne passerai pas la nuit auprès de mon hôtesse, comme je le faisais souvent par le passé.
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Je n’avais que sept ans et je ne comprenais pas encore le pourquoi de beaucoup de choses, mais à force d’écouter les conversations des instituteurs et des adultes en général, je savais qu’une catastrophe s’était abattue sur le pays l’année précédente. Nous les gosses, n’ignorions pas qu’en octobre 1929, cet endroit qu’on appelait Wall Street s’était effondré. Les gens évoquaient cet événement en parlant de « ce satané mardi noir », avant de jurer, de maudire et de s’éloigner en hochant la tête et en marmonnant : « C’est sûr qu’ils nous ont réduits à pas grand-chose… »
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Parfois, les fermiers faisaient appel à un éleveur pour qu’un de ces étalons s’accouple avec une ou plusieurs juments pour produire un poulain. Le sexe est omniprésent. Ne prenons pas de gants, appelons un chat un chat, c’est la baise ! Partout et tout le temps ! Les chiens et les chats baisent, les coqs baisent les poules, les lapins baisent dans les champs, les chèvres se font baiser par les boucs dans les étables. Les taureaux, les oiseaux, les abeilles, tous pratiquent la baise, et le sexe ne m’était pas étranger.
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Le sexe avait toujours été un moyen de s’amuser et d’explorer toutes sortes de plaisirs. Ce n’est pas le sida qui avait changé mes motivations, mais on jouait maintenant sa santé et sa vie à la roulette russe. Oui, les temps avaient changé, et toute la différence était là. Les chevauchées sauvages, les relations de confiance n’étaient plus de mise. Les parties fines avec des travelos, les soirées de baise tous azimuts, les rencontres échangistes, les orgies joyeuses, tout cela appartenait désormais au passé.
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Les films ne doivent pas laisser penser que « les conduites sexuelles perverses » sont acceptables ou répandues dans la société. On ne pourra traiter de l’adultère de manière explicite, justifiée ou présentée de manière attrayante. Les scènes passionnelles ne doivent pas être montrées sauf si elles sont essentielles au scénario. Baisers, étreintes, attitudes ou gestes suggestifs ne doivent pas être présentés. La passion ne doit pas être utilisée pour « stimuler les instincts les plus bas ».
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Dans le cas des acteurs, leur vie ressemblait parfois étrangement aux rôles qu’ils endossaient à l’écran. Mais la plupart devaient faire appel à toutes les ressources de leur talent pour incarner un nouveau personnage dès que les caméras se mettaient en action. Tout cet univers fascinait le fils de fermier du Midwest que j’étais, surtout les personnes qui gravitaient autour des plateaux de cinéma, acteurs, metteurs en scènes ou techniciens.
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Les organes sexuels ne doivent jamais apparaître. L’obscénité sous forme verbale, de geste, de référence, de plaisanterie ou de suggestion, est interdite. Les danses lascives suggérant ou représentant des actes sexuels, ou des « passions indécentes », sont prohibées. On ne pourra représenter un mari et sa femme que vêtus, et dans des lits jumeaux.
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