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5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Professeur de philosophie en lycée, pendant cinq ans (2010-2015), et docteur en sciences de l’éducation (2007-2010), Sébastien Charbonnier est enseignant-chercheur à l'Université de Lille 3 (au sein du laboratoire CIREL) depuis 2015.

Ses recherches relèvent principalement de la philosophie de l’éducation (dans toutes ses dimensions) et de la didactique de la philosophie. Elles portent aussi sur les enjeux épistémologiques et politiques de l’enseignement de la philosophie dans les institutions (lycée principalement).

Il a publié un livre sur Deleuze et la portée pédagogique de ses concepts ("Deleuze pédagogue", Harmattan, 2009). Son ouvrage "Que peut la philosophie ?" (Seuil, 2013) est une analyse critique de ce que peut signifier "philosophie" pour nous aujourd’hui.

"L’Érotisme des problèmes" (2015) est un ouvrage sur le concept de "problème" en philosophie, envisagé comme pratique de libération.
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Sébastien Charbonnier Philosophe Entretien réalisé par Florian Brocker #philomonaco

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le jeûne est une manière de mieux se relier aux autres (ce qui aide à lutter), de comprendre où sont nos véritables forces (ce qui aide à mieux résister) et de savoir ce qui compte vraiment pour soi (ce qui aide à ordonner ses priorités d’existence). Le jeûne, c’est l’expérience de la grande santé comme de la joie militante. (p.18)
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Le jeûne se fait révélateur de la facticité de certaines structures sociales qui « inventent » le vide comme manque, absence de. Faire l’expérience du jeûne, c’est découvrir que j’ai nourri l’illusion que j’allais mourir si je ne mangeais pas. J’ai entendu répéter que le petit déjeuner était « le repas le plus important de la journée », que je ne pouvais pas me permettre de le sauter, qu’il fallait que je consomme de nombreux produits laitiers, etc. Et j’y ai cru. Jeûner, c’est faire l’expérience que je peux demeurer tranquille face à ces injonctions sociales, sans pour autant les suivre. (p.57)
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De même que l’écologie n’est pas une option soluble dans n’importe quelle orientation politique, mais un système cohérent nécessairement critique du capitalisme, du patriarcat, de l’extractivisme, etc., de même le jeûne produit des effets critiques qui, si on les prend au sérieux, nous reconnectent à la forme même de l’expérience joyeuse : puissance de vie qui, par définition, n’est pas soluble dans la marchandisation capitaliste et toutes ses formes aliénantes pour nos existences.
Le jeûne, ainsi compris, n’est pas « récupérable » : il est subversif par essence. (p.187)
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Il faut bien comprendre que vider son organisme des résidus alimentaires, ce n’est pas « créer un vide », ce n’est pas laisser un espace vide à l’intérieur de nous, un creux qui crierait pour être rempli. C’est même tout le contraire. Il s’agit de supprimer le creux lui-même, et donc de ne pas se sentir vide. Et s’il n’y a pas de vide en nous, on cesse de se désespérer à vouloir le remplir, sortant par là même du cercle vicieux où le remplissage entretient le manque et produit un sentiment de vacuité. Bizarrement, on n’a faim que quand on mange. (p.49)
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