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Citations de Sébastien Mannheim (25)


la femme est un ruisseau qui se déroule au fil du temps et au fil de la beauté qui l'illumine
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La larme sur votre visage, a longtemps marqué la peine
Je n’y étais pour rien, j’en étais la victime.
Si la mort, de ses entrailles sans poids, rejoint enfin la Seine
Aux côtés de votre deuil, si c’était en une rime

Puisque vous y croyiez, à l’enfer en couleur
Je n’enlève rien au mal, n’enlève rien. Oui madame.
Mais vous y étiez, vous avez vu la lueur
Du poète disparu, celui dont on s’inspire, dont on fit un drame

Tes os ne sont plus en poussière, ils existent
Ton corps est à nouveau debout, oui tu marches
Je n’y suis pour rien. Ma prière n’était point le christ
Celui qui ressuscite, de la haut, perché sur son arche

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Poème faisant partie du second recueil

Je me souviens…



Je me souviens du passé,
D’un temps qui ne revient plus
D’une femme que j’avais oubliée
De quelques poèmes que j’avais lus.

Je me souviens de sa voix
Des mots qu’elle me disait
De son amour pour moi
Et des choses que j’oubliais

Je me souviens de ses yeux
Des regards qu’elle me portait
En regardant les cieux
Son amour me parvenait

Je me souviens des instants
Des choses partagées
Je me souviens de ces moments
Où l’on s’aimait à s’embrasser.
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Je vois cette terre

Je vois cette terre face à moi
Et je vois cette femme dont les bras
Sont long et vieux comme une épave
Dont l’état, à chaque instant s’aggrave

Je vois cette terre inspirer et expirer
Des milliers de fois par jour, se mettre à douter
Sur son accroissement ultérieur
Elle se voit vivre, et pourtant elle se meurt

Mais nul ne le sait et ne saurait dire pourquoi
Car personne ne s’intéresse à son état
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Erosion, effeuillage, et altitude
Voici les charmes de la falaise
Montaison, chaleur et longitude
Les charmes de la braise

S’échappant du cratère, encore en fusion
Aussi du plus profond, à chaleur tempérée
Jouant des couleurs, des flammes en liaison
Joignant au ciel, la maladie d’un immigré

Qui sort de sa tanière, là où il vécut jadis
Voyant en un soleil, lumière et chaleur.
Pense à ces années, à ta vie en abscisse
Qui se termine aujourd’hui, par le plus grand des malheurs

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En un sourire, ô belle lune s’allumant
Elle séduit l’homme, devant elle se trouvant
Alors, prise de main, il y a l’affection.
Exprimer, prouver, aimer, le tout d’une fusion

De regards, d’yeux rêvant à la nuit
Où la femme, lentement, se déshabille.
Place alors, à la beauté d’un corps, sous les mains masculines
La caressant tendrement, l’embrassant j’imagine

Dort femme, avant que l’ange ne t’enlève
Te sublimer est son but, sa mission première
Te couronner sera la chute, d’une longue prière
D’une longue attente, devant le corps qu’elle réserve

Au chanceux t’attendant, sous un drap de lin
S’endormir, pour passer le temps, laissant sur ses mains
Le parfum, la vague, la vie entière,
D’une femme aussi belle, sublimant sa crinière.



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Camille vient d’arriver chez moi. Quelle surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout. En tout cas, je suis super content. Je descends maintenant l’escalier quatre à quatre pour aller la rejoindre. Je suis arrivé en bas, et je ne peux m’empêcher de la prendre dans mes bras. Je sens déjà son parfum que j’adore. Un parfum qui me rappelle, euh… vous savez, cette odeur de fleur... euh, oui la rose, c’est bien de cette fleur dont il s’agit, et d’ailleurs son visage est aussi beau qu’une fleur.
Je la fais maintenant monter les escaliers, et je la laisse passer devant, prenant la peine de lui prendre la main pour l’amener devant moi. Elle arrive maintenant à l’étage, qu’elle ne connait point encore. Je vais donc pouvoir lui faire faire la visite de mon univers, en espérant qu’elle appréciera. Et je commence bien sûr par ma chambre, que j’ai tendance à appeler « quartier général » de mon monde. C’est en effet là que sont stockés tous mes livres, mes plumes, mon encre de chine, et mes cahiers, ceux où j’écris et où je verse mes émotions, comme on verserait l’eau dans les jardinières autour de la maison. Et en entrant dans la chambre, Camille ressent toute l’atmosphère littéraire dans laquelle je me berce, jour après jour.
Et elle ne met pas longtemps à ouvrir l’étagère où sont stockés mes livres pour en choisir un, et commencer à le feuilleter. Je n’ai même pas eu le temps de voir de quel livre il s’agissait, tellement la vitesse de saisie fut importante. Je pense qu’il s’agit d’un livre de Freud, vu la couleur de la couverture et l’épaisseur du livre. Oui c’est ça, c’est bien de psychanalyse dont il s’agit. En effet, Camille s’est arrêtée sur un passage qui m’a beaucoup marqué à l’époque où je l’avais lu.
Ce livre que j’avais acheté lors d’un salon du livre, et que j’avais réussi à faire dédicacer par l’auteur, après quelques minutes d’attente devant le stand, étant arrivé après certaines personnes qui étaient encore là, à payer ce qu’elles devaient et à montrer le stylo, voulant faire comprendre à l’auteur qu’il devait leur dédicacer.
Un livre, mais pas seulement. C’était une œuvre, un message, un langage, une parole, bref, tout un tas de choses mais pas qu’un simple livre comme à l’accoutumée. Il y avait dans ce livre tout un tas d’images à découvrir à partir de mots, parfaitement employés.
En tournant la dernière page, j’étais même ému. Les larmes coulaient de mes yeux, mais elles n’avaient pas la même valeur que celles qui coulèrent après avoir quitté Camille, non. Ces larmes avaient une signification de soulagement. Un soulagement d’être passé à travers les épreuves que j’aurai dû endurer durant la lecture, car certains passages étaient vraiment difficiles. Certains passages étaient une douleur de l’esprit qui me rappelait ce que j’avais enduré plus jeune, dans l’au-delà.









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Poème du second recueil

D’où reviennent les morts, pour nous parler d’ici ?
Et leurs âmes et leurs corps, où vivent-ils aujourd’hui ?
Sur un lit, dans la chambre, on ne voit plus rien d’eux
Sauf là-bas, l’énergie, qui s’empare des lieux

Qui dessine en nos pieds, la silhouette défunte ?
Qui reprend après nous, nos mains et nos empreintes ?
On voyait aux fenêtres, une femme vêtue
D’un drap blanc ou d’un châle, nous étions attendus

Près des murs, chambre rouge, dans le noir des nuits
Se baladait le chat, de maitresse Lucie
Morte en 800, revenue de nulle part
Elle habite aujourd’hui, dans ce triste manoir

Qui dessine en nos murs, le visage du christ ?
Qui battu la nuit, pour y mettre son œuvre ?
Un homme, une femme, un fou, un artiste
Ce n’est pas une erreur, il s’agit d’un chef d’œuvre.






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https://www.facebook.com/events/171850676264071/
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Peu m’importent tes rondeurs,
Ou la couleur de tes yeux
Peu m’importe ta couleur
Ou le son de ta voix, donné par les dieux

Je veux simplement te tenir la main
Te faire un geste d’affection
Je veux simplement t’embrasser, observer tes seins
Ils sont si beaux, me rappelant les murs de ta passion

Si tu me donnais, un sourire de qualité
Je ferais de tes jours, un miracle possible
Si tu me donnais, la bague de marié
Je t’offrirais le monde, je t’offrirai l’impossible


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Ton plumage est frais, doux et coloré
Tu es mon oiseau, je dois t’apprécier
Perché sur ta branche, tu observes au loin
Collines, montagnes, villes, et trains

Près des fleurs, aux parfums parfaits
J’entends ton cri, parvenir en une seconde
Sur tes pattes, tu es le signe d’un monde
Qui au fil du temps, devient mon espace secret

Je vois en toi, le signe d’un paradis
Où toi seul volerai, de tes ailes onctueuse
Je t’admire, je te hais, je suis alors saisi
D’un amour pour toi, m’apportant bonheur et voix amoureuse
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au lieu de critiquer vous deux commencez déjà par écrire quelque chose, et publier un livre, parce que c'est bien beau de critiquer mais vous n'avez aucune connaissance la dedans alors il vaut mieux se la fermer parfois
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Je l’imagine

Je l’imagine, rayonnante un soir.
Je l’imagine, faisant les trottoirs.
Elle est présente dans mon esprit

Malgré tout, elle n’existe pas
Elle est présente, cette fille
Pourtant, elle ne vivra

Pas plus longtemps que quelques jours
Dans mon âme encore et toujours.
Je l’imagine, présente dans mon cœur

Apportant chaque jour un peu plus de bonheur.
Je l’imagine, belle comme un soleil
Défiant des yeux, un train d’oseille

Finalement, l’imaginer ou l’oublier
Peut-être vaudrait-t-il mieux la laisser passer.
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Là bas, à l’aube d’un nouvel escalier
Où marche après marche, tu as rejoint
Le ciel et ses dieux, Peter Pan et sa fée
Nuages et averses, soir comme matin

Là bas, à l’aube d’une ère nouvelle
Où forêts et ruisseaux, sont-ce le paradis
Comme arbres et animaux, pollen et abeilles
Planète et vide, voie lactée et galaxie

Là bas, champs de blé et de colza
Sont paysage arrivés, paysages précoces
Paysages lamentés
Bannis de marche féroce
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Je te pensais encore à mes côtés…
Mais salement, tu m’as jugé
Tu étais si belle, tes yeux étincelaient
A la lumière de l’aube, dans laquelle tu nageais

Retire tes mains, elles ne veulent plus rien dire
Elles sont crasseuses, dans le tombeau ouvert
Elles ont durcis, au contact de l’air
Où ton âme, gracieuse et vivante, souhaitait sourire

Ne me regarde plus, je ne suis plus là
De côte, j’ai changé, pour ne plus te voir
Tu hantais mes nuits, tu te collais à mes bras
Je n’y pouvais rien, je ne pouvais pas savoir



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La femme est le fruit, la fleur, la grâce
De la vigne, du village, de sa place
La beauté de ta peau, t’a mise en bouteille
Son cépage était mon idéal, je le voulais pareil

Alors ton visage a fermenté
Enfin est né l’alcool
Puis tes yeux se sont ouverts, as-tu alors apprécié
Le nez si délicat, de la goutte en école ?

En état de graine, le sucre n’existait pas
Puis est née la feuille, celle faisant monter
Le sang de couleur, opération qu’elle répètera
Longtemps dans ses tonneaux, de bois charpenté

J’attends la dégustation, que je puisse te caresser
De mes lèvres maquillées, du haut d’une demi-sphère
J’attends l’avis, que je puisse te signaler
Tu n’es qu’une femme, aucun jouet ne peut satisfaire

Ta demande dans ce monde
La femme n’est pas à récolter
Aussi douce soit-elle, on ne peut que l’aimer.
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Objet de désir, de diamant, de défilés
La femme est à ce jour, la merveille recherchée
Objet de convoitise, d’admiration et de photographies
La femme est habitant, de ce simple pays

La femme est belle, tendre et millésimée
Dans l’église, lisant ses quelques vœux
La femme répond, par un oui assuré
Au prêtre tenant ici, le sort d’amoureux

Prêts à s’unir, à se tendre le cœur
Même si la femme, chaque jour, de bonne humeur
Tient à son mari, les larmes de clameur
Aussi les larmes de chaleur.

De son corps, ô belle entité
Doux, délicat, en des mains parfumées
Ô douces mains, caressant un corps
De poils châtains, de couleur d’or

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Se noircir les yeux
Par une encre, quelque peu bleutée
Et disparaître au grand bleu
D’un battement d’ailes, aéré

Comme on le faisait jadis
Par une heure approximative dont on se rappelait
De ce tissu, dont on tisse
Les quelques nuages, où cet amour nait

Mais qu’aurait-il pu arriver
A ce visage endormi
Duquel on ne cesse de parler
Ce dernier d’ailleurs, qui nous aurait écrit

Que les larmes ne sont point tristesse
Elles ne sont qu’un résultat
De cet enfant, auquel on ne laisse
Que ses misérables souliers, pour faire ses premiers pas

Lesquels sont pourtant quelque peu grands
N’y aurait-il pas moyen, Ô toi, âme intérieure
De les faire rétrécir spontanément
Par ton sabre rougeâtre, d’une belle peur
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je m'étonne que des gens qui trouvent mon livre dénué de tout intérêt prennent le temps de s'inscrire sur babelio uniquement pour descendre ce livre d'un si jeune auteur
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Noir est le tableau, de tes idées farfelues
Qui régissent en ton esprit, de leur voix grave
Noir comme un moineau, qui vole, saugrenu
Dans ta tête, ton cerveau, pourri, devenant épave

Après toutes ces années, de lutte incessante
Pour combattre la maladie, le sort des dieux
Infligé à toi, comme à d’autres, sans raison apparente
Sans traitement aujourd’hui, espérant aller mieux

Tu es malade, oui, mais ne loue pas le ciel
Pour t’y loger, un instant, ou pour toujours
Tu t’en sortiras, je ne sais comment, alors tire la ficelle
Sonnant l’alarme dans nombre de parcours

Dans nombre de chemin entrepris
Dans nombre de routes empruntées
Pensant sortir de l’horreur, de la déprime, qu’on déprécie
De la galère, toujours autant annoncée







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