(...) elles ressentaient l’une pour l’autre une attirance de personnes, un lien instinctif indéfinissable qu’on ne ressentait pas même entre certains membres d’une même famille. D’ailleurs, la famille, qu’est-ce que cela signifiait encore aujourd’hui ? Devant la multiplication des familles recomposées, monoparentales, homoparentales, d’enfants adoptés, d’orphelins, de parents de plus en plus âgés, où se plaçait désormais le curseur ? L’important n’était-il pas de se sentir aimé, dans ou hors de la famille ?