J'ai eu la possibilité de rencontrer Sébastien de Fooz en 2019, après avoir vu le film documentaire Partir chez soi tourné après son périple à Bruxelles.
Sébastien de Fooz, qui avait parcouru à pied le chemin de Bruxelles à Jérusalem quelques années plus tôt s'était marié et avait deux jeunes enfants qu'il n'était pas question d'abandonner pour des contrées lointaines.
Néanmoins, il tenait à prouver que l'esprit d'aventure se trouvait au coin de la rue et que ses voisins pouvaient être aussi hospitaliers et intéressants que les personnes rencontrées lors de ses marches vers Compostelle, Rome ou Jérusalem.
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Très beau récit de cette très belle aventure. Relier Gand, en Belgique, à Jérusalem, à pied et avec 50€ en poche, voilà le défi que s’est lancé Sébastien de Fooz en 2005. Et il est arrivé au bout de son rêve devenu réalité, même si, à la lecture, on se dit que ce rêve était vraiment fou, et que c’est un miracle qu’il ne lui soit rien arrivé de fâcheux. Mais oui, cela tient peut-être du miracle, ou de sa foi qui l’a porté tout au long de son périple. Très beau récit, on a l’impression de marcher à ses côtés (sans la douleur, la faim, la soif et les ampoules), et de rencontrer les personnes qu’il a rencontrées. Mais on ne peut s’empêcher de se dire qu’aujourd’hui, un tel périple ne serait plus possible et que, déjà à l’époque, il fallait être sacrément illuminé pour oser le tenter. Chapeau, pour l’exploit et pour le récit.
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