Quelqu'un gravit des marches d'escalier qui craquent, pourtant il n'y a pas d'escalier dans ma maison. On frappe à la porte de ma chambre, j'ouvre les yeux, ma femme n'est plus couchée contre moi, un rayon de soleil traverse les persiennes et illumine une pièce que je ne reconnais pas immédiatement, la porte s'ouvre... Mon coeur s'accélère et atteint un rythme semblable à celui occasionné par une belle tachycardie.
Ma mère morte en 1975 à Morestel (Isère) entre, une tasse de café fumant à la main.
- Tu n'es pas trop fatigué ? demande-t-elle.