La ville provoque chez celui qui la parcourt une sensation identique. Tous ceux qui l’ont traversée n’ont pu la marquer de leur empreinte, et elle reste sans odeur et sans secret, sans intimité, avec ses tiroirs et ses armoires vides, la ville reste sans passé. D’ailleurs à aucun moment elle ne suscite l’ivresse ou l’envie de la découverte, d’emblée on la sait creuse, factice. Dormir ici ou là, a dès lors peu d’importance.