La hantise qu'elle avait maintenant du téléphone venait aussi du fait qu'un jour il n'avait plus sonné. Depuis sa maladie on ne l'appelait plus, et le téléphone était devenu un ustensile accusateur, mortifère. Alors qu'avant c'était le contraire, elle n'en pouvait plus de l'entendre sans cesse sonner ou vibrer. Puis un jour il s'était tu. Au moins ici elle était hors zone, ce qui la libérait totalement de la question de savoir si on l'appelait ou pas.