Quand la conscience réalise qu'elle est déjà tout ce dont elle peut rêver, elle se consacre à ce qu'elle fait de mieux : s'émerveiller, sentir, aimer, créer. Fini le Je-Je-Je.
"Je est un autre" disait déjà Arthur Rimbaud en 1871.
Quelle clairvoyance ! (...) Il avait compris que le petit je n'est pas la vie, qu'il n'est qu'un pur produit de la mémoire, du processus d'identification, un discours dans une tête, et lorsque ce discours s'apaise, l'art peut prendre forme.