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Citation de Charybde2


Émile K. franchit le barrage sous l’œil des hommes en noir qui maintenant le fixaient tous, d’un air à la fois indécis et joyeux. Celui qui l’avait fait passer avança de quelques pas aux côtés du privé qui se taisait. Puis il lui coupa la route et leva la main comme s’il allait effectuer un salut militaire. Il arrêta net son geste et la tendit :
– Content de vous revoir… mon capitaine.
Il avait un visage joufflu et rougissait facilement.
– Ne m’appelle pas comme ça, dit Émile K. en lui serrant la main. Je suis un civil maintenant.
– Vous venez nous prêter main-forte ?
Avant qu’Émile K ait pu répondre, un moustachu en uniforme noir s’approcha et lui tendit un walkie-talkie, en lui disant avec un fort accent du Sud-Ouest :
– Mon capitaine, le colonel veut vous parler.
Sur un regard interrogateur d’Émile K. il précisa : – Je lui ai signalé votre présence, dès que je vous ai vu.
Émile K. plaqua contre son oreille la boîte métallique à courte antenne.
– Krachevski ? demanda la boîte.
– Oui.
– Viens me voir. Dis à Decourt de te montrer le chemin.
– Vous savez que vous n’avez plus d’ordre à me donner.
– Je te le demande, à titre amical.
– Quel humour.
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